Machiavélisme

Folcoche, Brasse-Bouillon, Chiffe, Crapette. Face à une mère tortionnaire, à un père plus lâche qu’aveugle, les enfants ne grandissent pas, les précepteurs terrorisés se succèdent, les échanges se tissent de défis silencieux, les sens s’aiguisent, le machiavélisme prospère dans une lutte sourde et exaspérée, l’atmosphère est empoisonnée comme la nourriture, jusqu’au passage à l’acte : accident, fugue, tentative d’assassinat. « Je ne suis pas ton enfant… t’es moche, ma mère… si tu savais comme je ne t’aime

adorent la main qui les tient enchaînés » (vv.1431-1432).L’apologie de la tyrannie débouche sur le machiavélisme, et sur l’idée qu’en politique la fin justifie les moyens, tel le crime : « D’un empoisonnement vous craignez la noirceur ! » (v.1439). Narcisse entend minimiser la gravité du crime pour démontrer sa nécessité dans l’ordre politique. Ici, le ton de persiflage mêle cynisme et machiavélisme. Narcisse soumet à Néron un programme : son discours vise à ôter à Néron ses résistances morales dans

affirmation de soi, de sa différence, dans l’emploi constant du « je ». Elle n’a pas honte de reconnaître qu’elle manipule autrui « a son gré », comme si elle prenait plaisir à faire souffrir, à se sentir supérieure. Il y a un elle un soupçon de machiavélisme. Dans cet extrait, Madame de Mertueil se vante auprès du Vicomte de Valmont d’être dôté d’une puissance qui la rend supérieure aux autres, particulièrement aux femmes de l’époque, et surtout vente le fait qu’elle entretient cette personnalité

bonheur relatif, elle veut tout et tout de suite ou rien. - Le bonheur pour Antigone, c’est de vivre ses rêves d’enfance et d’adolescence. LE POUVOIR : 1. La politique, un métier odieux : Gouverner c’est se plier à la raison d’Etat, c’est le machiavélisme où la fin justifie les moyens. Pour rétablir l’ordre, plus question de parler d’une quelconque justice. 2. Le roi, un ouvrier : Le métier du roi cesse d’être un art, il devient une besogne. En choisissant de dire « oui », le roi accepte de se

Les souhaits Ne pas étaler sa puissance : vanité - La cour du lion Ne pas risquer sa place ou sa vie par un excès de franchise - La cour du lion Éviter la guerre toujours cruelle et destructrice - Les vautours Faire preuve de machiavélisme : organiser la guerre ou la discorde chez les autres pour avoir la paix chez soi - Les vautours et les pigeons Ne pas intervenir dans les affaires d'autrui, même pour une bonne cause - Les pigeons Ne pas intervenir dans les affaires d'autrui

l'estime d'une société éprise de respectabilité tout en étant un parfait scélérat, délectation suprême d'un être rebelle à toute obédience - et d'abord celle des passions - , animé aussi d'un orgueil intransigeant qui, derrière le cynisme ou le machiavélisme, fait de lui un héros de la volonté.  être protéiforme, le libertin peut endosser toutes les apparences que réclame une situation : ainsi Valmont qui, comme il s'est laissé aller à goûter sa charité simulée (lettre XXI), se prend à être "amoureux

Phèdre ou encore Pilpay. Il a écrit trois recueils, à visée didactique, pour joindre l’utile à l’agréable. L’auteur dénonce par ces Fables la société du XVIIème siècle, où règne des courtisans hypocrites, le paraître, l’ambition, l’opportunisme, le machiavélisme de la crédulité. Est-il important d’enseigner Les Fables aux jeunes enfants ? Dans un premier temps, nous verrons les inconvénients que peuvent apporter les Fables aux enfants, mais ensuite, nous comprendrons aussi ces avantages. 1ère partie

ni scrupule, ni meurtre, ni respect pour le pouvoir du roi, ni crainte de représailles, ni sacrifice de l’un des siens, que le drame existe : une parenthèse fleur bleue au service d’une vengeance. ( citer les paroles choisies qui expriment le machiavélisme du pesonnage.) Troisième partie : Le paradoxe s’applique à Ruy Blas ; comment la pièce arrive-t-elle à excuser ce personnage en subsumant son ambition personnelle dans l’ambition amoureuse ? Ruy Blas est-il si pur ? La folie de l’amour excuse-t-elle

de Merteuil, aux ambitions et à l'orgueil démesurés, est véritablement hors du commun ; cela contribue aux succès de ses entreprises, mais aussi à l'échec final dans ce monde qui ne tolère pas sa liberté, et pas seulement son libertinage et son machiavélisme.

particulier du Prince mais bien l'intérêt général. Cette légitimation de l'action de l'homme d'État en fonction de la seule nécessité, hors de tout cadre moral (« ce que l'on considère, c'est le résultat »), a donné naissance à la notion de « machiavélisme », qui renvoie aujourd'hui essentiellement à un calcul dénué de tout scrupule. On soulignera cependant que Machiavel ne fait nullement l'apologie du mal pour le mal et que le terme dépasse le cadre théorique du penseur florentin : dans sa perspective