Mademoiselle De Kerkabon

Chapitre I Comment le prieur de Notre−Dame de la Montagne et mademoiselle sa soeur rencontrèrent un Huron. Un jour saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, partit d'Irlande sur une petite montagne qui vogua vers les côtes de France, et arriva par cette voiture à la baie de Saint−Malo. Quand il fut à bord, il donna la bénédiction à sa montagne, qui lui fit de profondes révérences, et s'en retourna en Irlande par le même chemin qu'elle était venue. Dunstan fonda un petit prieuré

valeurs Politique de colonisation. Expulsion des jésuites 2)Quelles préjuges révèlent les questions posées au huron? En quoi ces éléments prouvent-ils l’ethnocentrisme de cette microsociété ? Mademoiselle de Kerkabon considère que ce qu'elle connait est le meilleur: « S'écria mademoiselle de Kerkabon ; j'avais toujours cru que le français était la plus belle de toutes les langues après le bas−breton. » Monsieur le prieur souhait s'assurer que l'ingénu est bien un huron ce qui traduit un manque

prieuré de la montagne, où l'histoire se déroule. Dans un second temps, il présente les personnages principaux : monsieur et mademoiselle de Kerkabon. Durant une promenade sur le port, en se remémorant leur frère - mort en soldat au Canada - ils rencontrèrent un jeune homme. Après quelques échanges sympathiques, ils apprirent qu'il était « Huron ». Mademoiselle de Kerkabon, réjouie d'un homme si agréable malgré sa nationalité, l'invita à dîner. Le jeune Huron passa ce repas entouré de convives, qui

critiques que fait Voltaire : la critique religieuse. Au premier abord, on peut voir que Voltaire installe dans son conte L'Ingénu une critique sociale directe ; il nous décrit une aristocratie hautaine qui se croit supérieure. En effet, Mademoiselle de Kerkabon clâme dans le chapitre I : « j'avais toujours cru que le français était la plus belle de toutes les langues après le bas-breton ». Ces gens aux titres nobles sont vaniteux et bornés, centrés uniquement sur eux-mêmes. Dans Candide, Voltaire

du 13 septembre 1767. Trois ans après, on vit paraître L' Ingénue, ou l'Encensoir des dames, par la nièce à mon oncle, Genève et Paris, chez Desventes, 1770, in−12. L'INGÉNU. CHAPITRE I. Comment le prieur de Notre−Dame de la Montagne et mademoiselle sa soeur rencontrèrent un Huron. Un jour saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, partit d'Irlande sur une petite montagne qui vogua vers les côtes de France, et arriva par cette voiture à la baie de Saint−Malo. Quand il fut

réalisation : Georges Collet en couverture : illustration de J.-M. Moreau (détail), chapitre 17, 1786, coll. G. Collet (droits réservés) ISBN : 2-84824-028-8 VOLTAIRE Chapitre premier Comment le prieur de Notre-Dame de la Montagne et Mademoiselle sa sœur rencontrèrent un Huron Un jour saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, partit d’Irlande sur une petite montagne qui vogua vers les côtes de France, et arriva par cette voiture à la baie de Saint-Malo. Quand il fut

prieur de Notre-dame et mademoiselle sa sœur rencontrèrent un Huron» (convention du 18e s) ->les éléments traditionnel de l'incipit: +cadre spatio-temporel : -Saint-Malo, un prieuré: prieuré de la Montagne -15 juillet 1689 au soir +présentation des personnages: -l'abbé de Kerkabon -sa sœur melle de Kerkabon

à Candide), il n’effectue qu’un déplacement depuis la Bretagne jusqu’à Versailles. Le héro se retrouve, à la moitié du récit, dépourvu de toute initiative. Ce n’est qu’à la fin, qu’il retrouve sa liberté de mouvement grâce à l’intervention de mademoiselle de Saint-Yves. Problématique : Histoire singulière de « l’ingénu », rencontre de deux cultures, car breton par ses parents et huron puisqu’élevé dans une tribu de Huronie (tribu d’indiens pacifiques du Canada). Ses aventures évoquent son intégration

se répandit bientôt qu'il y avait un Huron au prieuré. La bonne compagnie du canton s'empressa d'y venir souper. L'abbé de Saint−Yves y vint avec mademoiselle sa soeur, jeune basse−brette, fort jolie et très bien élevée. Le bailli, le receveur des tailles, et leurs femmes furent du souper. On plaça l'étranger entre mademoiselle de Kerkabon et mademoiselle de Saint−Yves. Tout le monde le regardait avec admiration; tout le monde lui parlait et l'interrogeait à−la−fois ; le Huron ne s'en émouvait pas

l’Ingénu. Le bailli : Le bailli est le représentant du roi en Basse-Bretagne et c’est en partie à cause de lui que l’Ingénu va aller en prison. Résumé : Alors que l'abbé de Kerkabon et sa sœur lamentent la mort de leur frère et de sa femme partis au Canada, arrive par un bateau anglais un jeune homme Huron, l'Ingénu. Les Kerkabon l'invitent à dîner, et s'aperçoivent qu'il s'agit de leur neveu. Ils le convertissent alors au catholicisme et le baptisent, mais il tombe amoureux de sa marraine, Mlle de