Mimesis

la volonté d’être au plus près de la réalité concrète et familière du lecteur. Il présente des lieux, des personnages, qui ont existé ou qui pourraient exister (notion de vraisemblance). Ce registre vise à donner au lecteur l’illusion du réel (« mimesis », Aristote) en rejetant l’exceptionnel et en privilégiant le quotidien. La description y est très minutieuse. Quant à la langue, elle est authentique, parfois familière et se caractérise notamment par une syntaxe relâchée. 14) Le Fantastique

d’œdipe, en grandissant l’homme remplace la critique de la figure paternelle par celle de l’obéissance. Art : C’est la création d’une œuvre qui n’a pas d’autre fonction que d’être belle et de donner à penser en touchant. Platon : « L’art est un mimesis », copie de la nature. Hegel : Le but de l’art n’est pas de copier la nature mais de se servir de ce qui est naturelle et matériel pour exprimer des sentiments et des idées. Kant : « Le beau est ce qui plait universellement sans concept », « Le génie

des personnages. Toutefois, ces effets de distances et d’implication dévoilent et renforcent le mode narratif de diégésis, voulant que tout récit soit considéré comme un acte fictif de langage, plutôt comme une imitation parfaite de la réalité (mimésis). L’instance narrative . La voix narrative La Peau de Chagrin est divisible en deux parties narratives : la première section montre un narrateur hétérodiégétique ; il exprime à la troisième personne et est absente de l’histoire qu’il

fonction de transaction). 2) Pour Aglietta et Orlean, appliquant les thèses de René Girard sur le bouc émissaire, la monnaie est une institution qui a pour finalité de détourner la « violene fondatrice » des rapports humains (violence issue de la « mimesis d’appropriation » selon Girard). 3) L’hypothèse interactionniste de Simmel (hypothèse peu connue) : la monnaie trouverait son origine dans la volonté des hommes de se comparer et d’exercer une domination symbolique. Dans les sociétés traditionnelles

"combats" / "mort" / "paroles") qui mêle les champs lexicaux du poème dramatique et du combat à mort. Le théâtre est caractérisée comme un discours, ce sont des vers, et cela se fait avec une intention : il faut émouvoir le spectateur. Mais il est aussi mimesis, imitation du réel. La preuve est que, en effet, Pridamant a cru que son fils était véritablement mort. Mais tout cela n’étaient que des faussetés ; une fois que la pièce est finie, les personnages ne montrent pas intérêt en ses rôles, c’est-à-dire

très fortement théâtralisé. -> un mode de jeu inspiré du réalisme psychologique, tel que Pratiqué au Théâtre artistique que dirige Stanislavski. Un jeu résolument nouveau Refus de ce qui, depuis Aristote, définissait le théâtre, à savoir : la mimésis => refus de l’incarnation. « […] l’objectif de l’acteur qui interprète de tels personnages ne doit pas être d’incarner ce personnage mais de porter sur lui un jugement actif. » Danilov, 1930. Jeu tout à la fois « démonstratif, primitif et absolument

La tragédie a été inventée par les Grecs (Cf. Eschyle, Sophocle et Euripide). Les héros tragiques étaient alors des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. La tragédie classique (XVIIe siècle) La tragédie classique est

des textes était largement tributaire des contraintes de la représentation, mais il existait aussi des doctes, qui définissaient les règles théoriques de l'écriture. Les notions de vraissemblance et de bienséance. La bienséance Pour Aristote, la mimesis n'est pas une photo de la réalité, mais une imitation qui rend compte de la réalité en général et non pas d'aspect particuliers, anecdotique, "seul le générale est porteur de sens philosophique" cette inflexion de la mimsesis pour le général a des

pense) et comment les sociétés humaines ont essayé d'y faire face, en d'autres termes, il ne dit rien de la fonction principale de la culture (et notamment la religion, l'interdit, le rituel, le sacrifice) comme régulateur structurel des effets de la mimesis.

Pour définir le réalisme pour Flaubert, il faut en premier lieu se pencher sur sa définition qui n’est pas si simple. Le réalisme est en quelque sorte une représentation ou imitation de la réalité, les réalistes veulent revenir à la réalité (mimésis). Le réalisme décrit des faits vécus ou en donne l’illusion. En même temps que se développe le mouvement littéraire réaliste (1848 - 1865), se développe en parallèle un mouvement artistique du même nom. Un exemple probant du réalisme en art est la peinture