Monologue De Carmen

France, les auteurs préromantiques et romantiques se sont plus largement consacrés au roman : Madame de Staël, Chateaubriand, Alfred de Vigny (Stello, Servitude et grandeur militaires, Cinq-Mars), Prosper Mérimée (Chronique du règne de Charles IX, Carmen, La Double Méprise), Alfred de Musset (La Confession d'un enfant du siècle), Alexandre Dumas (Le Comte de Monte-Cristo) George Sand (Lélia, Indiana) ou encore Victor Hugo (Notre Dame de Paris). Toutefois l'inspiration romanesque de Victor Hugo, qui

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait

l’escalier vert de ton lierre », (poème 7). De plus, le couteau mentionné à deux reprises dans le poème 10 rappele celui utilisé par Roméo et Juliette pour se suicider. Ce coté destin funeste n’est pas sans rappeler un autre chef d’œuvre : l’opéra de Carmen, une femme qui repousse les hommes tombant facilement sous son charme. Le style Albertien nous permet de plonger dans cette relation amoureuse à la limite parfois du réel, notamment grâce aux procédés expressifs telle l’image visionnaire, le culte

interruption de sa voix. Il s’immisce ainsi constamment dans le discours des personnages pour clarifier leurs propos ou porter un jugement de valeur sur lui-même et les autres, exprimer une douleur indicible : « elle me broyait le cœur ». Psycho-récit, monologue intérieur narrativisé, rapporté38 et discours prononcé se superposent, alternent sans qu’aucune marque formelle ne signale le passage de l’un à l’autre : « - Si cela ne tenait qu’à moi, poursuit Apolline, je ne céderais pas. Je ne peux pas

volumes équivalents : – un monologue qui fait scène et une séquence de tirade qui relève de l’aparté et s’apparente au monologue ˆ rappel sur le vocabulaire du théâtre (cf. encadré complémentaire ci-dessous et corrigé) ; – deux invocations (même fonction du langage ˆ conative) à des dieux et qui se retournent contre les personnages (ironie tragique) ; – même objet : le personnage d’Hippolyte. 10 Classiques & Cie    Guide pédagogique  Quelques rappels • Le monologue : le personnage tient en scène

Le narrateur, qui est la personne qui raconte le récit, n’est pas représenté dans ce livre car le récit est écrit à la 3ème personne avec de temps à autre, des dialogues entre les personnages (par ex. dans le chapitre VIII). La technique du monologue intérieur n’est donc pas présente dans ce roman car à aucun moment, nous ne voyons la scène à travers les yeux des personnages, mais nous la voyons grâce au narrateur qui nous compte l’histoire. La focalisation, quant à elle, est, en réalité,

tercet : Vous m'ouvrez l'oeil en l'injuste louange, Et m'aveuglez en l'injuste tourment.Positionnement discursif Le sujet lyrique oscille entre la première personne du singulier et la deuxième personne du pluriel. Il s’agit du monologue dans lequel le poète / je / exprime ses sentiments envers ses propres vers / ô traîtres vers /, / vous traîtres carmes /. L’auteur utilise en abondance les mots renvoyant aux

Shakespeare par un mélange des genres peu habituel au théâtre français du XVIIe siècle : des répliques comiques et satyriques côtoient des vers amoureux, des personnages burlesques côtoient les héros, des scènes d’action picaresques précèdent les monologues lyriques de la fin. La fable de Pyrame et Thisbé, l’opposition des familles à l’amour de ces amants, la tyrannie du roi despote, le double suicide des amants, et les métamorphoses qui s’en suivent servent doublement Théophile de Viau : d’une part

boi, passa boiada, passa gente ruim e boa passa a minha namorada. » La nouvelle étudiée ici est donc la neuvième et dernière d'un recueil où le narrateur donne aux histoires un ton épique; où les digressions philosophiques et théologiques, les monologues intérieurs et le temps plus psychologique que temporel des nouvelles donnent au sertão brésilien une dimension universelle. Les huit autres nouvelles qui composent ce recueil sont : O Burrinho Pedrês A volta do marido pródigo

de Moriac : Le personnage est « un être de papier ». On distingue quatre approches du personnages différentes : Approche psychologique : Utilisation du « moi », souvent à la première personne mouvements de l’âme du personnage. Recours au monologue intérieur, Discours indirect libre, point de vue interne alternant avec point de vue omniscient. Ex : Balzac Approche sociologique : les individus sont influencés par la société et les personnages = types sociaux. Une volonté de représenter