Oreste Un Personnage Tragique

axes Axe de lecture : Un dénouement tragique - Plan : I- La fuite, II- La mort, III- La folie Lecture méthodique I - La fuite : A. Il n’y a aucune autre issue : ni le combat, inégal, ni le sacrifice, inutile. Pylade, roi et conseiller, cherche à sauver son ami Oreste. Il lui propose la solution de la dernière chance. Acte I, scène 1, il était là pour accueillir Oreste. Acte V, scène 5, il est là pour le sauver. Cette reprise des mêmes personnages confirme le statut d’épilogue : retour

Introduction Phèdre et Electre sont deux héroïnes tragiques. Phèdre est une pièce de théâtre écrite en cinq actes et en vers, elle fut écrite au XVIIème siècle par Jean Racine. Phèdre est mariée à Thésée mais est frappée d’une malédiction qui fait qu’elle tombe amoureuse de son beau fils, Hyppolyte. Le roi Thésée étant absent, Phèdre finit par avouer son amour à Hippolyte. Electre, qui est aussi une pièce de théâtre fut écrite par Jean Giraudoux au XXème siècle. Dans celle-ci, Electre recherche

palais de Pyrrhus. On ne connait pas exactement la date durant laquelle l’histoire se passe mais on suppose que c’est après la guerre de Troie puisque Andromaque est la veuve d’Hector, tué à Troie par Achille pendant la guerre de Troie Résumé Oreste, ambassadeur des grecs, arrive à la cour de Pyrrhus. Il exige qu’on lui remette Astyanax, dernier hériter de la famille royale troyenne, fils d’Hector et d’Andromaque. Or le roi Pyrrhus est amoureux d’Andromaque, captive troyenne, mère d’Astyanax

Une fin triste, qui est tragique pour le personnage entraîne la création d’une tragédie et de ses règles, un langage soutenu, des personnages nobles, invulnérables en temps normal mais qui dans la pièce se voient victimes d’une passion, d’une faiblesse qui entraînent leur mort, folies et autres à la fin. Au contraire, une fin positive, qui apporte du bonheur au personnage,est la base d’une comédie. La pièce en elle-même se construit à partir de cet élément. Des personnages ordinaires qui sont poussés

Elle est l'unique trilogie dramatique que l'Antiquité nous ait léguée. Elle est l'oeuvre de l'aîné des trois grands tragiques athéniens. Elle témoigne de la souveraine maîtrise d'un poète qui fut aussi un metteur en scène sûr de ses moyens et de ses effets, composant et montant son spectacle à soixante ans passés, fort d'une expérience théâtrale sans égale. Ombre, sang et lumière : la scène est à Argos, dans le palais des Atrides... Agamemnon - Où la chute de Troie est annoncée après une attente

délaissée par celui-ci ; Oreste (le fils d‘Agamemnon) d’un autre côté aime follement celle-ci et espère que l’amour de Pyrrhus pour Andromaque le poussera a lui laisser Hermione. Quand à Andromaque, elle subit le chantage de Pyrrhus et est partagée entre sa fidélité à son mari et à sa mémoire et son désir de sauver son fils prisonnier. Soumise aux pressions de Pyrrhus elle finira par accepter avec pour projet d’ensuite se suicider. Hermione folle de rage demande alors à Oreste de lui prouver son amour

épousseter de temps en temps les statues éternels ».Mais comment Jean Giraudoux a pu « épousseter » le mythe antique d'Electre . Tout d'abord, nous verrons l'antiquité et la modernité du mythe d'Electre selon Giraudoux. Et enfin, entre création de personnage, procédés et mythe personnel, il y a là la modernité du mythe. Pour savoir et pour pouvoir parler de l'antiquité et de la modernité du mythe d'Electre, il faut voir se qui est resté fidèle et se qui a changé. Il faut aussi comparer la pièce de

possibilités : · soit l'auteur parle en son nom propre, et s'il rapporte les paroles des personnages, il le fait au style indirect : c'est le récit pur ( diegesis ) (ex. le dithyrambe) · soit l'auteur se cache derrière son personnage qu’il imite, afin de ne pas parler lui-même et tente de nous faire croire que c'est le personnage qui parle. Il utilise le style direct. C’est la mimesis (exemple : le drame, c'est-à-dire

lui reproche d’avoir obéit en tuant Pyrrhus, est exemplaire des moments où Racine dénude les âmes. Après avoir souligné l’effort de lucidité et de réflexion qui prouve que le personnage n’a pas coupé tout lien avec la raison, nous verrons qu’il n’en ait pas moins menacé par la folie. Le choc immense que vient de subir Oreste se présente dans les alexandrins d’ouverture du monologue : en quatre vers, six questions qui toutes expriment l’incrédulité du héros devant le comportement d’Hermione. Réaction

Vittez , Élèctre de Sophocle ). Chrisotémis reconnaît Oreste ( seulement chez Sophocle ). Pour l'extrait tiré de la pièce d'Euripide, la reconnaiss se fait grâce à la cicatrice d'Oreste. Oreste est beaucoup plus passif. Le personnage d'Élèctre est beaucoup plus active ici. ( Elle trouve également le plan pour tuer sa mère ). C'est une des versions d'Élèctre qui est le plus reprise. «  La reconnaisse change les relations entre les personnages, haine à l'amitié ou amitié à la haine. La plus belle