Puis Je Me Fier A Ma Conscience

Comment à travers la réécriture fantasmée d'un mythe, Phèdre fait-elle un aveu détourné à Hippolyte ? La pièce Phèdre de Racine a été écrite dans le courant du 17e siècle. A cette époque Louis XIV règne et la France est dans une période glorieuse et rayonnante, aussi bien d'un point de vue politique, économique que littéraire. En effet en 1677, l'année de la première parution de Phèdre, à lieu de nombreuses victoires des troupes françaises qui permettent au Roi une extension de son territoire

Faut-il se fier à sa propre raison ? Sapere aude, « ose te servir de ta propre raison » : telle était la devise des Lumières selon Kant. Plutôt que de se soumettre passivement au prestige d'un maître ou à l'autorité de la chose jugée, ose examiner par toi-même ce qu'on te soumet, n'accepte rien sans preuve et défie-toi particulièrement de ce qu'on tente de t'imposer comme étant une évidence indiscutable. Ici, la raison se pose comme étant la seule « pierre de touche » (pour reprendre une autre

 PEUT ON FAIRE CONFIANCE A CES SENS ? L’homme peut percevoir le monde grâce à ses cinq sens : le gout, la vue, l’odorat, le toucher et l’ouïe. se demander si l'on peut faire confiance à nos sens, c'est avant tout s'interroger sur la fiabilité et la valeur des sens dans l'entreprise de la connaissance. En quoi devons nous nous méfier de nos sens pour connaître? Ne sommes nous pas contraints de nous en remettre à eux pour connaître comme pour agir, s'il est vrai que l'on ne

avoir notre corps sur nous même. Puis nous nous poserons deux autres questions : Sommes nous le maître de nos pensées ? Lorsque je parle, tout est l’objet d’un sujet conscient ? Pour commencer, lorsqu’une personne dit « je » cela sous entends qu’elle est consciente d’elle-même, de ses faits et gestes, de nos sentiments ainsi que de sa pensée. On peut donc penser que un individu ne peut etre qu’une personne qui est vivante, et qui a le droit a la parole. La conscience selon Descartes est un sujet indubitable

La Conscience Qu'est-ce que nous perdrions en perdant la conscience ? Notion première : "Notions d'elles mêmes si claires qu'on les obscurcit en voulant les définir" (Descartes) Conscience immédiate spontanée : Réalité extérieure : perception interne et externe. Conscience réfléchie : capacité de se représenter le monde, se projeter dans l'avenir, dans la mémoire. Conscience mortelle : J'ai conscience d'être mortel en dehors de tout danger qui me menace. Sens moral : La conscience permettrait

c’est à dire amoindrie, affaiblie par rapport à la véritable perception. Activité dérivée d’une autre activité plus authentique qui serait la perception. D’ou vient l’idée que l’imagination dérive d’une perception ? Présupposé : l’imagination est une reproduction en image d’autre chose. Ce serait une image de perception. Et ce serait une faculté confuse car elle est maitresse d’erreur et de fausseté. Il n’est pas si facile que ça de le remettre en question. C’est une idée empiriste alors à partir

(ANTOINE DE SAINT-EXUPERY) ELEMENTS BIOGRAPHIQUES StEx passe à 12 ans son baptême de l’air : c’est une révélation ; il prépare l’école navale à Paris, mais échoue par deux fois ; il obtient son brevet de pilote civil au Maroc et publie une première nouvelle, « L’Aviateur », en 1926. La même année il est engagé comme mécanicien chez Latécoère, avant d’y être pilote. Son premier voyage est pour Alicante, initié par Guillaumet (p.14) puis la liaison Toulouse-Casablanca et CasablancaDakar : cette période

corps. On a peur de l'inconscient : là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. « Voilà mon père qui se réveille ; voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé ». Tel est le texte des affreux remords de l'enfance : de l'enfance qui ne peut porter ce fardeau : de l'enfance qui ne peut jurer ni promettre ; de l'enfance, qui n'a pas foi en soi, mais au contraire terreur de soi. On s’amuse à faire

dont il a dirigé sa construction, depuis Nantes. Nous allons donc nous demander comment l'auteur, à travers le personnage du capitaine Ledoux, arrive à dénoncer l'esclavage. Nous verrons tout d'abord que nous avons une présentation cynique de Ledoux puis ensuite que Mérimée en fait la critique. Nous avons dans cet extrait un personnage principal cynique, sans état d’âme, et nous verrons en montrant que celui-ci est un négrier sans scrupule et qui quand même garde une bonne conscience malgré

DES SENS ET JUGEMENT DE L’ENTENDEMENT Quand on dit qu'un bâton paraît rompu dans l’eau, à cause de la réfraction, c'est de même que si l'on disait qu'il nous paraît d'une telle façon qu'un enfant jugerait de là qu'il est rompu, et qui fait aussi que, selon les préjugés auxquels nous sommes accoutumés dès notre enfance, nous jugeons la même chose. Mais je ne puis demeurer d'accord de ce que l'on ajoute ensuite, à savoir que cette erreur n'est point corrigée par l'entendement, mais par le sens de l'attouchement