Rogier van der Weyden

gauche apparaissent en pleine lumière. L’imitation du réel dans sa texture matérielle résulte avant tout d'une réflexion sur la peinture flamande à laquelle contribua également, selon toute vraisemblance, la connaissance des œuvres de Rogier van der Weyden et de Jan Van Eyck. Cette imitation dut se complexifier jusqu’à aboutir à une rhétorique plus intellectuelle de l’image, à laquelle il faut attribuer, par exemple, l’absence complète de dorures dans la scène principale. Cependant, par un subtil

liquide poisseux ! Elle secoua nerveusement sa robe de drap : — Pourquoi autant de manigances pour peindre un banal tableau ? À quoi sert de réchauffer ainsi de l’huile de lin ? Jan faillit s’étrangler : 13/649 — Banale ? Tu trouves l’œuvre de maître Van Eyck banale ? — Après tout, ce ne sont que des peintures. Si belles soient-elles, elles ne méritent pas que l’on crève de cette odeur. — Tu aurais sans doute préféré que le maître utilisât de l’urine ou le sang d’un jeune bouc ? — Insanités ! — Non

parallèlement, les artistes flamands, dont Jan Van Eyck avec le Portrait de jeune homme, dit Tymotheos, de Jan Van Eyck signé et daté de 1432, conservé à la National Gallery de Londres, rompent résolument avec la tradition du portrait de profil et l’on voit apparaitre une influence flamande, de plus en plus marquée chez les artistes italiens. Après Jan Van Eyck, cette influence s’exercera à la génération suivante, à travers les portraits de Rogier van der Weyden puis Petrus Christus. Dans la deuxième

Signorelli, Luca (pt) Tieffenbrucker, Gaspar (lut-v) Tintoret, Jacopo Robusti Tintoretto, en fr. dit le, (pt) Titien, Tiziano Vecellio dit le, (pt) Uccello, Paolo di Dono, dit Paolo (pt) van Aelst, Pieter (tex) van der Goes, Hugo (pt) van der Weyden, Rogier (pt, tex) van Eyck, Jan (pt) van Eyck, Hubert (pt) van Roome, Jan (tex) Vasari, Giorgio (pt, arch, lit) Veneziano, Domenico (pt) Véronèse, Paolo Caliari, dit Paolo Veronese, en fr. (pt) Verrochio, Andrea del (sc, pt) Vignole, Giacomo Barozzi

Botticelli. • Développement de la perspective (Italie et Flandres) grâce à Brunelleschi, son théoricien à la Renaissance. • Dans les Flandres : apparition de la peinture à l'huile, invention de la toile, primitifs flamands : Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Jérôme Bosch… Musique [modifier] Article détaillé : Musique de la Renaissance. Polyphonie : La polyphonie est une musique écrite pour des chœurs à plusieurs voix en musique sacrée ou profane. Elle nécessitait des règles d'harmonie

le démarquent de Cassirer, Panofsky utilise par deux fois le concept de forme symbolique, c’est parce qu’il lui permet de penser la spécificité et les conditions d’une histoire de l’art. NOTES 1. E. Cassirer, Der Begriff der symbolischen Form im Aufbau der Geistwissenschaften, Vorträge der Bibliothek Warburg, 1921-22. Cité par P. Quillet, Ernst Cassirer, Paris, Ellipses, 2001, p.13. 2. P. Osmo, “Vie et culture dans la pensée d’Ernst Cassirer”, De Marbourg à New York. L’itinéraire

2Dissertation d’histoire : Se préparer à l’au-delà dans un temps de malheurs (XIVème-XVème siècle) De nombreuses œuvres d’arts réalisées aux XIVème et XVème siècles traduisent une représentation de plus en plus fréquente de l’au-delà par les fidèles. Ainsi est peinte en 1424 la Danse macabre du cimetière des Innocents à Paris qui constitue la première « danse macabre » ; une farandole de squelettes qui entraîne les Hommes, membres du clergé et laïques, riches

vieilli42. Le glacis, en l'occurrence une « terre d'ombre » — une ocre contenant un peu de manganèse — identifiée dans la couche superficielle de son visage, est une technique développée à l'époque par les Primitifs flamands tels que Rogier van der Weyden et Hubert van Eyck et inconnue en Italie, Léonard de Vinci faisant ainsi office de précurseur, probablement grâce au peintre Antonello de Messine qui y aurait diffusé cette technique43. En outre, la position de sa main gauche s'expliquerait par la

vieilli44. Le glacis, en l'occurrence une « terre d'ombre » — une ocre contenant un peu de manganèse — identifiée dans la couche superficielle de son visage, est une technique développée à l'époque par les Primitifs flamands tels que Rogier van der Weyden et Hubert van Eyck et inconnue en Italie, Léonard de Vinci faisant ainsi office de précurseur, probablement grâce au peintre Antonello de Messine qui y aurait diffusé cette technique45. En outre, la position de sa main gauche s'expliquerait par la

méthodiquement les conséquences et d’en préciser les conditions cognitives de fonctionnement (Art and Agency, 1998). Mais l’idée en elle-même n’est pas nouvelle ; on la trouve nettement formulée dès les premières décennies du e siècle (M. Verworn, Die Anfänge der Kunst, 1920) et déclinée ensuite de diverses manières par des historiens de l’art, M. Baxandall, D. Freedberg ou W.J.T. Mitchell, par exemple. Ainsi entendue, l’agence dont on crédite les images est une notion purement relationnelle, donc dépourvue