Térence

s'installe à Paris, fréquente les salons littéraires et décide de se consacrer à la littérature. Féru d'Antiquité -il se rangera aux côtés des Anciens lors de la querelle des Anciens et des Modernes-, il publie une comédie, l'Eunuque (1654), imitée de Térence, puis un poème héroïque, l'Adonis (1658), inspiré d'Ovide!; ce dernier poème lui vaut l'admiration et la protection du surintendant Fouquet, faveur empoisonnée puisqu'en 1661, alors que La Fontaine compose le Songe de Vaux, Fouquet est disgracié,

race n'a offert une ressemblance de famille aussi frappante que celle qui existe entre Arlequin et ses aïeux2. Quant à la personnalité d'Arlequin, elle fut sans doute empruntée aux personnages d'esclaves des comédies latines (celles de Plaute et Térence, eux-mêmes très inspirés par les spectacles comiques latins pré-classiques), au caractère souvent très proche (goinfres, poltrons, fanfarons, paresseux, lascifs...), aucune trace textuelle d'atellane n'ayant subsisté après l'Empire Romain. Étymologie[modifier]

est un genre qui apparaît durant l’Antiquité. Elle se développe d’abord en Grèce autour du Ve siècle av JC puis à Rome vers le IIIe siècle ap JC. Les grands auteurs de comédies antiques sont : Aristophane (auteur grec), Plaute (auteur latin) et Térence (auteur latin). 2. La farce et la commedia dell’arte Jusqu’aux années 1630, les genres comiques sont représentés par : • la farce : genre comique présent dans la littérature du Moyen âge. La farce est encore jouée au XVIIe siècle généralement en

Ernout), Comédies : Menaechmi - Mercator - Miles Gloriosus, t. IV, Paris, Les Belles Lettres, 1992 Plaute (trad. Alfred Ernout), Comédies, t. V, Paris, Les Belles Lettres Plaute (trad. Alfred Ernout), Comédies, t. VI, Paris, Les Belles Lettres Térence : Biographie : Publius Terentius Afer né vers 193 av. J.C. en afrique à Carthage. Poète comique latin ( comœdia palliata ) . Il fut esclave du sénateur Terentius Lucanus qui lui fit donner une bonne éducation et l'affranchit, s'acquit l'amitié

prétendre au titre de prince des poètes comiques s’il n’eût «quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, / Et sans honte à Térence allié Tabarin. / Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, / Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope». Térence, Tabarin: la formule est juste, quoique incomplète. Les Fourberies de Scapin reprennent en effet l’intrigue du Phormion de Térence et empruntent aux farces tabariniques la scène du sac bâtonné (III, 2). Mais il faut aussi rendre au Pédant joué de Cyrano

illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures Il n’eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. » (Art poétique, 1674 ; III, 391-400) Ils posent deux problèmes : • sur la forme. Évidemment, ce n’est pas Scapin

œuvres nettement plus éloborées. Les spectacles comiques ont depuis longtemps permis aux spectateurs de s’interroger, sur quelque sujet qu’il soit. En effet quoi de mieux pour faire passer un message ou dénoncer un abus que l’humour ? Térence, un poète antique comique, qui vécut de -190 à -159, avait bien compris les formidables possibilités qu’offrait le comique s’il était bien utilisé. Il devint très célèbre grâce à des œuvres remarquables comme L’Andrienne. En effet, ce poète comique

Furetière, les frères Tallemant, Antoine de la Sablière. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. Il passe de longues heures à lire Malherbe mais admire aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace. Il traduit l'Eunuque de Térence (1654), compose une comédie Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances. Il entre à cette époque au service de Fouquet. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle

Les relatiosn maitre valets au théatre Grèce antique : Ménandre Rome antique : Plaute & Térence France XVIIème : Molière Italie : Commedia dell' Arte France XVIIIème : Marivaux ( + Beaumarchais, à part ) Le valet de comédie [modifier] Il regroupe toutes les fonctions de tous les valets de la maison, c'est donc un symbole, une représentation du valet. Le valet n'est pas un esclave, il est rémunéré (de gages), mêmes si ceux-ci sont rarement perçus. En effet, le valet est logé, nourri, blanchi

LA COMEDIE. Statut ambivalent : « ancien », mais « bas ». Genre antique : garanti par l’héritage des anciens, grecs (Aristophane) et surtout latins (Plaute, Térence). L’inventio est souvent cadrée par les sujets antiques, puisés chez Plaute et Térence essentiellement, mais pas toujours : l’invention de sujets neufs est mieux tolérée pour la comédie que pour la tragédie. Genre bas : 1/ laisse un peu plus de latitude formelle que la tragédie, est plus perméable à l’influence d’autres formes d’art