Zola J Accuse Objectif

dissimuler une extraordinaire incompétence de l’armée fr. -Mathieu a réuni autour de lui une équipe d’hommes légaliste, rémunérés par ses soins. Constitue réseau d’influences, lance une séries d’enquêtes détaillées, elargir le noyau des dreyfusard=objectif -unique doc accusateur : le « bordereau », lettre adressée à Schwartzkoppen, annonce l’envoide plusieurs doc relatifs à l’armée fr. jetée par l’officier all dans sa poubelle parvient à la Section le 26sept grace à une femme de ménage, expertise

sein de l'armée avec une diffusion de document sur l’armement français qui aurait été transmis aux Allemands. Seule preuve est un document écrit : "le bordeaux". Dreyfus est un politicien accusé à tort d'avoir vendu des informations à l'Allemagne. Il fut donc exilé sur l'île du diable. Pourquoi est-il accusé ? : • Il est juif (antisémitisme) • Il est d'origine alsacienne (annexée à l'Allemagne) L'opinion et l'armée sont convaincus que Dreyfus est coupable, car la presse étant antisémite, elle

sans se contenter des à peut près. Grace à lui, il rencontre, Émile Zola, ainsi que de nombreux écrivains naturalistes et réalistes. Il commence à travailler pour plusieurs journaux importants comme Le Figaro, Gil Blas, Le Gaulois et L’Écho de Paris, et se consacre à l’écriture de romans et de nouvelles. Toujours encouragé par Flaubert, il publie en 1879 son premier livre « Histoire du vieux temps ». De part son amitié avec Zola, il participe en 1880 au recueil des écrivains naturalistes « Les Soirées

d’être un roman d’amour (avec l’idylle entre Cosette et Marius). Les passages historiques sont dignes d’un historien et les « choses vues » de Victor Hugo (mémoires et commentaires pris sur le vif) ne sont pas sans rappeler le fameux carnet avec lequel Zola descendait dans la mine pour écrire Germinal. De plus, le roman répond à la règle du roman réaliste selon laquelle le héros ne peut réussir que s’il apprend à connaître le monde et ses rouages. En effet, Jean Valjean après avoir commis quelques

auteurs engagés ont fait passer leurs critiques, leurs mécontentements par leurs œuvres. Sartre en est un symbole parmi tant d’autre. Emile Zola et sa lettre ouverte au président « J’Accuse… ! » n’est autre que la définition même de la dénonciation à travers la littérature. Suite à l’affaire Dreyfus, une erreur judiciaire sur base d’espionnage et d’antisémitisme, Zola publie alors ouvertement dans le journal « l’Aurore » sa thèse sur cette condamnation à tort afin de rétablir la vérité. Avec ses mots

Henry forge un faux document pour éviter la révision du procès de Dreyfus. 1898 > Janvier : Le conseil de guerre innocente le commandant Esterhazy. Publication de « J’accuse !… » d’Émile Zola dans l’Aurore. Février : Condamnation et exil de Zola. 31 Août : Le colonel Henry avoue qu’il a réalisé un faux accusant Dreyfus et se suicide. 1899 > 9 Septembre : Nouvelle condamnation de Dreyfus par le conseil de guerre de Rennes. 19 Septembre

connait, lui apporter un réconfort et une visualisation de l'environnement dans lequel le personnage ou les personnages vont fabriquer le roman. Le réalisme est moteur d'une grande partie de la littérature 5romanesque et de grands auteurs tels que Zola, Balzac ou encore Flaubert ont utiliser le réalisme pour légitimer leur roman, toutefois le rêve de Flaubert qui écrivait à Louise Collet était de faire un roman qui ne tienne à rien que par lui-même, il invoquait déjà la possibilité de se séparer

instaurent dans les faits une république laïque, démocratique et parlementaire. Jules Ferry est la personnalité dominante des premiers gouvernements républicains de 1879 à 1885, en charge soit de l’éducation nationale, soit des affaires étrangères. Son objectif principal est de mettre en place une école républicaine qui forme des citoyens éclairés. Il oblige chaque département à se doter d’une école normale d’instituteurs (1879), puis établit la gratuité de l’enseignement primaire (1881), son caractère

pris au sérieux. Dans J’accuse… !, Zola se doit de l’être. En effet, il décide de prendre la défense d’Alfred Dreyfus, accusé à tort pour des raisons antisémites. L’écrivain décide de comparaitre aux assises afin qu’un nouveau procès puisse se dérouler. Par le biais de l’ « Aurore », le journal dans lequel il fait paraitre certaines chroniques, il dénonce publiquement, en citant le nom de dix fauteurs étant coupables de l’incarcération injuste de Dreyfus. Zola sait que cette publication est interdite

la victoire de l’Etat de droit sur la raison d’Etat (III). I/ UNE ERREUR JUDICIAIRE REPOSANT SUR UNE VIOLATION DES DROITS DE LA DEFENSE « J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète… », Emile Zola, L’Aurore, le 13 janvier 1898. A/ Les débuts de l’affaire En 1894, une lettre (connue sous le nom de « bordereau ») d’une personne se présentant comme un officier de renseignement français et annonçant l’envoi de documents secrets