Zola J Accuse Objectif

Travaux pratiques encadrés Le feuillet littéraire En quoi les œuvres de Zola et Beigbeder témoignent-elles de l’évolution de la place de la consommation dans la société à plus d’un siècle d’intervalle ? Afin de répondre au mieux à notre problématique, nous appuierons notre réflexion sur les œuvres « au bonheur des dames » d’Emile Zola, écrit en 1883 ainsi que « 99F » de Fréderic Beigbeder écrit en 2001. Le choix de ces deux œuvres s’explique par la volonté d’opposer un classique de la littérature

l'affaire Dreyfus. Entre 1894 et 1906, l'affaire Dreyfus à l'origine d'une simple affaire d'espionnage se transforme en crise politique majeure car elle remet en cause les valeurs de la république. Capitaine juif de l'armée française, Dreyfus est accusé à tort d'espionnage au profit de l'Allemagne. Celui-ci est condamné et déporté au bagne. Les dreyfusards ainsi que les anti-dreyfusards utilisent la presse qui pendant des années, nourrit une opinion politique profondément divisée. Les journaux relatent

réussi à influencer leurs contemporains. Arg : Pour autant, certains auteurs ont réussi à modifier la société de leur temps. Ex : E. Zola, lors de l’affaire Dreyfus, prend fait et cause pour défendre cet homme injustement condamné pour haute trahison. Dans un article resté célèbre, intitulé « J’accuse », Zola dénonce les agissements de l’Etat français qu’il accuse d’antisémitisme. Ce texte permettra à l’opinion publique d’être alerter et parviendra à rétablir l’innocence de Dreyfus.Des discours qui

au 3ème bureau de l’état-major, sont convaincus de la culpabilité du capitaine Dreyfus, alors stagiaire à l’état-major. Du Paty de Clam convoque alors Dreyfus et lui fait écrire sous la dictée le fameux bordereau. Ce dernier est alors arrêté et accusé de haute trahison (15 octobre 1894). Le rapport d’enquête remis par Du Paty au ministre de la guerre, le général Mercier, ne suffit pas à faire condamner Dreyfus. C’est finalement la presse qui oblige le ministre à poursuivre Dreyfus. En effet

termes dévalorisants, l'utilisation de l'impératif, l'hyperbole, l'apostrophe,.. Le but est porté sur la réflexion de son adversaire pour qu’au final, l’écrivains lui prouve qu’il a raison. Cette méthode privilégie l'argumentation directe. Emile Zola a rédigé un article explicite avec une thèse formulée ouvertement et aucun contresens est possible. Il s’intitulé « J’accuse…! » et se publie lors de l'affaire Dreyfus. Il est publié dans le journal L'Aurore , le 13 janvier 1898 sous la forme d'une

L’extrait de La curée d’ Emile Zola s’inscrit dans la même lignée réaliste et décrit Paris vu des buttes de Montmartre, au moyen de métaphores, de comparaisons et de personnifications. La focalisation zéro nous laisse ici découvrir la vision d’ Aristide Saccard au sujet de Paris. Sa vision en est positive, il est charmé par le spectacle : « C’était comme le coin enchanté d’une cité des Mille et une Nuits ». Le second extrait d’un roman de Zola, tiré du Ventre de Paris, encore

entre le métier de commis dans un ministère, les guinguettes et la fréquentation des prostituées. Sous la direction de Flaubert, il publie son premier recueil de nouvelles, Histoire du vieux temps en 1879. Il écrit pour différents journaux, rencontre Zola et participe aux soirées naturalistes de Médan. Avec Boule-de-Suif en 1888, il devient un écrivain reconnu et quitte son emploi de commis. En une dizaine d’années, il écrit six romans, plus de trois cents nouvelles et de très nombreuses chroniques

l’homme : l’homme n’est pas l’objet de leur connaissance ; l’objet des sciences humaines c’est l’homme (psychanalyse, sociologie…) : quelles sont les limites de la littérature/à ces sciences ? La connaissance peut avoir une dimension subjective. Pour Zola, le roman c’est l’analogue de la réflexion scientifique. Compte tenu de ces critiques, on pouvait montrer ce qu’apporte la littérature et que les sciences ne peuvent apporter, autre ordre de la connaissance. Nous apporte-t’elle autre chose que de

découvre alors que l'auteur réaliste se propose de devenir un historien des moeurs de son époque et pour y parvenir, accumule les informations. Il nourrit son travail d'enquêtes minutieuses réalisées sur le terrain, à la manière d'un journaliste : Zola, avant d'écrire Germinal, n'hésitera pas à descendre dans une mine. Au niveau du genre, la littérature réaliste consacrera le roman, genre jusqu'alors négligé et mineur. Parce qu'il autorise toutes les libertés formelles, le roman devient le genre

fait l’écho de la noirceur du monde. On pense aux romans naturalistes de Zola qui ont exploré les couches populaires (l'Assommoir), le prolétariat (Germinal), les milieux de la prostitution parisienne (Nana). Il va plus loin en pointant un doigt accusateur sur les responsables de cette réalité déplorable : c’est de façon générale, les comportements des hommes et de la société qui composent «  le grand chemin », qu’il faut accuser, et plus particulièrement « l’inspecteur des routes » c'est-à-dire les