école De Vanité

pour l'exprimer, n'est pas un écrivain véritable. » Baudelaire eût dit volontiers : « Tout poëte qui ne sait pas être à volonté brillant, sublime, ou terrible, ou grotesque, ne mérite pas le nom de poëte. » Il s'est vanté plus d'une fois de tenir école de poésie & de rendre en vingt leçons le premier venu capable de faire convenablement des vers épiques ou lyriques. Il prétendait d'ailleurs qu'il existe des méthodes pour devenir original, & que le génie est affaire d'apprentissage. Erreurs d'un esprit

imiter le style et le ton d’une couventine. II) Une jeune fille naïve et superficielle Ce texte est un bon exemple du talent de Laclos qui réussit à imiter avec une remarquable vraisemblance le style et le ton d'une collégienne. Inexpérience, vanité puérile, ego hypertrophié d'enfant et babillage sont ici admirablement rendus. Ce radotage de Cécile paraît d'ailleurs d'autant plus insipide qu'il est, conformément au roman polyphonique épistolaire, immédiatement suivi par une lettre de Mme de Merteuil

noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus [...] » (V, 3). B. Une école de sagesse La comédie, en exagérant les manies d’un indi- vidu au point d’en faire un « type », se révèle aussi être une école de sagesse. S’ouvrant au plus fort de la crise monomaniaque d’un personnage qui tyrannise son entourage, elle mène peu à peu à sa défaite en ridiculisant au fur et à mesure toutes

fragment 3 où Xénophane se lamente de voir ses concitoyens apprendre des Lydiens, des manières efféminées et sans utilités; de les voir, avant d’être soumis à l’esclavage par les Perses, se rendre à l’agora avec des vêtements de pourpre, pleins de vanité, peignés de façon voyante et inondés de parfum. Ou lorsqu’il déplore que sa cité accorde plus d’honneurs aux champions du stade qu’aux philosophes capables d’apprendre à l’ensemble à mieux se gouverner. Une des originalités principales de Xénophane

miroir. Tu roules les saisons du cœur, Belle avalanche des vallées, Neige lascive délivrée Des hauts sommets de ton bonheur. Tu viens de plus loin que le vent, Que l’ombre et ses troupeaux nomades ; Mais tu sais bien que ta croisade Est vanité sur l’océan. Au pied d’un saule, ô simples eaux, Rêvez quand même de vaisseaux. Edmond VANDERCAMMEN, L’Étoile du Berger, in Le Livre d’or des poètes (tome 2) Seghers (poète belge, né en 1901) LA RIVIÈRE ENDORMIE Dans son sommeil

de la naissance. Voile la réalité de la scène invisible autant qu'il la dévoile. Les natures mortes/les natures coites= silencieuses (typique de l'esthétique baroque) Les vanités= représentent la fragilité de la vie humaine, à partir d'objets symboliques (sablier, crâne, miroir, flamme, échiquier...) Sur G. de la Tour, vanité de Madeleine devant le miroir. "L'autre monde est la, dans l'eau obscur du miroir qui est découpé comme une porte sur l'autre monde" "le monde des morts est la, et son silence"

b. Le cynisme Le terme « cynisme » provient du grec ancien, qui signifie « chien ». Le modèle du cynisme est l’animal. La société est perçue comme corruptrice et changeante, là où la nature est vertueuse et universelle. Le cynisme est une école philosophique connue avant tout par les excentricités de ses membres. L’école cynique prône donc la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté. Cette liberté, étape nécessaire à un état vertueux et non finalité en soi

ne pas avoir connu l’amour, la Solitude pour ami. (La confession d’un enfant du siècle(1836). Son théâtre montre la vanité et la méchanceté des hommes qui jouent avec les sentiments(les caprices de Marianne, on ne badine pas avec l’amour). 1.4 Victor Hugo (1802-1885) Fils d’un général de l’Empire, il rêve de grandeur et écrit de la poésie et devient chef de la nouvelle école romantique. Il multiplie les succès et est élu à l’Académie française. Sa gloire le console de ses tournements personnels

papillon, sa veste et même sa touffe de cheveux. Tout ça pourquoi ? Peut-on se demander, surtout pour qui se prend t-il vraiment ? Entre sourires narquois et prises de paroles dignes d’une cruche adepte d’esbroufe, on en vient souvent à compatir sur la vanité de ce subalterne fantoche de la fonction publique. Le comble des gâchis c’est lorsque pour étayer son propos il en vient à énumérer ses diplômes, sa fonction, ses avancements et ses attributs villageois. Pour lui, tout esprit libre qui s’exprime

et son conseiller à la cour. Au cours de sa vie, il s’intéresse beaucoup à la philosophie, et en particulier au stoïcisme, philosophie hellénistique (de la période hellénistique) qui prône la sagesse, le bonheur et la liberté, et ouvre même son école à Rome, avant d’être exilé en Corse en 41. Pendant sa carrière et son exil, il écrira de nombreuses oeuvres telles que De la colère, De la vie heureuse ou encore De la brièveté de la vie. Dans cette dernière, traité philosophique visant à atteindre