Éducation
Platon au IVe crée une école l'Académie, Aristote, ancien précepteur d'Alexandre la fréquente. Il fonde lui-même une école philosophique appelée le Lycée, Zénon en crée une autre appelée le Jardin. Les élèves d'Aristote sont les péripatéticiens, « ceux qui se promènent », « qui apprennent en marchant ». La réflexion des philosophes porte sur l'homme, sur la connaissance et la vertu mais aussi sur la nature du pouvoir, sur les différents régimes politiques des cités. Ces philosophes ne sont pas favorables à la démocratie. Leur enseignement a alors une influence sur leurs élèves, certains occuperont de hautes magistratures.
Rome antique
La culture hellénistique a, avec l'implantation des colonies de la Grande Grèce une influence certaine sur l'Italie antique. Cette influence s'est fortement augmentée après la conquête de l'Italie par les Romains. Cette conquête se traduira presque immédiatement par une imprégnation grecque de la culture romaine et par la formation des élites auprès de pédagogues, souvent esclaves, d'origine grecque. Après la conquête de la Grèce, ce phénomène va aller en augmentant, avec l'afflux de grands pédagogues qui étaient souvent d'origine noble.
Les enfants de familles romaines riches ont deux moyens d’être instruits, moyens choisis par leur père. Ils peuvent être élevés à la maison, par un précepteur (praeceptor). Mais en principe ils iront à l’école (ludus) et seront instruits par le maître (magister). Le pédagogue (paedagogus) est un esclave chargé d’accompagner l’enfant à l’école, qui se situe sous un des portiques du forum.
Les écoles romaines sont mixtes, mais cependant les filles ne poussent pas leurs études aussi loin que les garçons, elles arrêtent souvent leurs études après le ludi magister, pour apprendre les tâches ménagères avec leur mère. De 7 à 11 ans, l’élève est instruit par le magister ludi, qui lui apprend les lettres, les syllabes, les mots