Émile zola au bonheur des dames
Au Bonheur des Dames est un roman écrit par Émile Zola et parut en 1883. Au début du roman, trois jeunes gens, Denise et ses deux frères cadets, Jean et Pépé, nouvellement arrivés à
Paris, se dirigent, après avoir admiré les vitrines du grand magasin « Au Bonheur des Dames », vers la rue de la Michodière où habite leur oncle Baudu, et examinent la façade.
On montrera en quoi l’auteur rend la description de la boutique de l’oncle Baudu repoussante et …afficher plus de contenu…
L’auteur cite également
« poussiéreuse » et « étoffe entassées » ligne 11, signifiant que la boutique est mal rangé et peu entretenue. Par ailleurs, l’impression de pauvreté et de simplicité provient aussi de l’architecture de la façade. Les autres bâtiments de la rue de la Michodière, et la maison de Baudu sont en contraste : celle-ci est « plate » ligne 4, comparé aux « grands hôtels Louis XVI » qui l’avoisinent ; « n’avait que trois fenêtres », l’auteur utilise ‘que’, signifiant que les autres en ont plus. À la ligne 6, Zola évoque la simplicité de la façade avec l’expression : « simplement garnies ». Enfin, on …afficher plus de contenu…
Zola y fait clairement allusion en citant :
« vitrines profondes, noires, poussiéreuses » ligne 10, dans cette expression nous retrouvons bien l’élément d’obscurité profonde. De surcroît, Zola compare la boutique à une cave, lieu tout sauf accueillant : « La porte, ouverte, semblait donner sur les ténèbres humide d’une cave ».
D’autre part, ce magasin présente une ambiance sinistre que l’on remarque distinctement avec le terme « baies de prison », mais également grâce au champs lexical de la couleur, ici, notamment des couleurs foncées, sombres et marquées par le temps : « vert bouteille », « nuancé d’ocre », « bitume » « noires