1/ « Germinal, affirma récemment un syndicaliste au cours d’une émission consacrée à Zola, touche les ouvriers parce que c’est un roman qui pose des problèmes toujours actuels. » Qu’en pensez-vous ?
1/ « Germinal, affirma récemment un syndicaliste au cours d’une émission consacrée à Zola, touche les ouvriers parce que c’est un roman qui pose des problèmes toujours actuels. » Qu’en pensez-vous ?
Introduction :
Germinal est une œuvre d’Emile Zola, qui paraît en 1885 d’abord sous forme de feuilletons. Germinal est le treizième volume de la grande fresque des Rougon – Macquart. C’est un répertoire complexe d’images, de symboles et de mythes. Germinal est le récit d’une grève de mineurs sous le Second Empire, mais également leurs souffrances et leurs amours, leurs révoltes et leurs espoirs. Lors d’une émission consacrée à Zola, un syndicaliste affirme que Germinal touche les ouvriers car c’est un roman qui pose des problèmes toujours actuels. Peut-on affirmer que la situation des ouvriers mineurs du XIXe siècle évoquée dans le roman de Zola ne trouve plus aucune similitude de nos jours ?
I- Oui :
Germinal n’est pas seulement une œuvre qui décrit les frustrations de son époque malgré que le XXIème siècle soit marqué par d’inestimables progrès sociaux conquis par le prolétariat qui nous sépare de l’œuvre de Zola. Plusieurs choses apparaissent toujours au XXIème siècle, par exemple la vision de la bourgeoisie sur les prolétaires. Certains bourgeois n’ont pas idée des difficultés de la vie ouvrière. Lorsque certains riches du livre affirment que leurs mineurs n’ont pas à se plaindre, qu’ils sont logés pour presque rien et qu’on leur fournit du charbon gratuitement pour le chauffage, il est difficile de penser que c’est patron ont idée de la vie des ouvriers. De même, les manigances de la compagnie pour économiser sur les salaires ressemblent aux excuses des bourgeois actuels. La volonté des patrons du Voreux de s’emparer de la mine voisine, plus faible et sans actionnariat, n’est en rien différente des tentatives de rachat des PME. Les acquis sociaux ont rendu la vie meilleure