COLLÈGE DE MAISONNEUVE

DOUZE HOMMES EN COLÈRE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À ÉTIENNE MICHAUD
DANS LE CADRE DU COURS 340-101-MQ
PHILOSOPHIE ET RATIONALITÉ

DÉCEMBRE 2012

PARTIE A

1. Supposer qu’on fasse erreur, supposer que cette bâtisse s’écroule.

- La fausse analogie.

En effet, on tente de justifier la thèse par la similitude de cas qui, après examen, ne sont pas suffisamment semblables.

2. Il est coupable, car on n’a pas prouvé le contraire.

- L’appel à l’ignorance.

On constate qu’on soutient que le jugement est vrai uniquement parce qu’il n’a pas été prouvé qu’il est faux, sans autre argument à l’appui.

3. Supposons que vous nous persuadez tous, mais que le gosse a vraiment tué son père.

- La pente fatale.

Si l’architecte fait le choix de continuer de persuader tout le monde mais que le gosse est vraiment le coupable, il en résultera un enchaînement d’effets qui mèneront tout droit à la catastrophe. En d’autres mots, à la libération du gosse.

4. Cet architecte devrait envoyer des articles à détective magazine.

- L’attaque contre la personne.

En effet, on attaque l’architecte plutôt que son opinion et sa position.

5. Mais voyons, c’est un vieillard, il ne peut rien affirmer du tout.

- L’attaque contre la personne.

On constate qu’on a attaqué le vieillard plutôt que son témoignage.

6. Tel père, tel fils.

- La fausse analogie.

En effet, on tente de justifier la thèse par la similitude de cas qui, après examen, ne sont pas suffisamment semblables.

7. Ne pas croire le gosse, dans son milieu, les gens sont tous menteurs.

- La généralisation hâtive.

On constate qu’on a passé d’un jugement sur un cas à un jugement général. En effet, ce n’est pas parce que le gosse vient d’un milieu où la majorité des gens sont menteurs, qu’il est menteur.

8. Le gosse est coupable, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

- La fausse analogie.

En effet, on tente d’établir une