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Situation amenant à la bataille de Koursk :
L’année 1943 avait commencé au plus mal pour l’Axe avec la défaite de Stalingrad, et surtout de la formidable contre-offensive soviétique qui la suivit et qui faillit bloquer plus d’un million de soldats allemands dans le Caucase. Heureusement, la Wehrmacht réussit à stabiliser tout le front sud au début du printemps grâce à la contre-offensive victorieuse aux alentours de Kharkov en détruisant la 6e Armée soviétique et le groupement mobile Popov.
Ainsi, le front oriental était stabilisé de Leningrad jusqu’à Rostov-sur-le-Don. Mais, un point noir subsistait dans la ligne de front : un énorme saillant de 200 km de long et 150 km de profondeur d’où pourrait s’élancer les prochaines contre-offensives soviétiques. La réduction de ce saillant devint alors pour les Allemands inéluctable.
La stratégie allemande :
En reprenant l’initiative stratégique à la fin de l’hiver, deux conceptions s’opposent quant à la poursuite des opérations. Soit reconstituer la Panzerwaffe à l’est pour en faire un outil de contre-offensive, soit obtenir une victoire décisive sur les Russes pour les rendre momentanément inoffensifs avant l’ouverture d’un second front à l’ouest.
Ainsi, le generalfeldmarschall von Manstein proposa les plans du « revers » et du « coup droit » (comme au