A une passante, les fleurs du mal
Texte complémentaire n o 2 : "A une passante", Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme.
De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose. Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve …afficher plus de contenu…
Le premier vers pose directement le cadre de la rencontre. Le poète se trouve dans "la rue" qui semble être en désordre et hostile. Baudelaire insiste sur cette idée avec l'adjectif "assourdissante" et le verbe "hurlait", qui sont des hyperboles. L'expression "autour de moi" le place en solitaire de même que la personnification de la rue la place comme une seule entité (c'est la masse qui est décrite et non les personnes). Elle "hurle" contre cet étranger. Mais la description de l'arrivée …afficher plus de contenu…
Le point souligne la fin de cette "rue" La description de la passante suit le regarde de Baudelaire. Il énumère tout d'abord ses caractéristiques physique à l'aide d'adjectif mélioratifs. Baudelaire peint une silhouette "longue, mince et en grand deuil" v.2. Puis vient la description de son habillement le "feston et l'ourlet" v.4.
Cela laisse place à l'imagination du lecteur d'une femme belle, élancée, digne, habillée de noir ("en deuil"), portant avec élégance sa tristesse. Le troisième vers débute par le contre-rejet "La femme" qui replace l'attention sur elle (annoncé par le titre). La description continue en suivant le