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Le fait d’adopter des manières et gestes physiques et moraux masculins est en parallèle un moyen de conserver sa bonne image féminine. Elles se construisent donc sur un registre masculin bien précis : force physique, bien loin d’une identité féminine traditionnelle. Dès lors, on remarque que le souci de la virilité est aussi une préoccupation de l’identité féminine.
Ces comportements masculins sont avantageux dans le registre de l’amitié mais ils peuvent devenir un frein dans celui de l’amour car il faut savoir être féminine pour séduire. Les filles apprennent donc à passer de l’un à l’autre. Elles en sont capable parce qu’il s’agit de rôles qu’elles prennent et non d’essence : « Sans remettre en cause les normes sociales hiérarchisant les sexes, (…) [les filles] construit son identité dans un savant équilibre entre rôles typiquement féminins et masculins. »(p.35) Cette construction est reconnue tant par les filles que par les garçons. « Il existe donc un consensus autour de la dimension masculine de l’identité féminine. (…) il répond souvent à un souci de mettre à distance le stigmate d’être de sexe féminin ; il est cependant à noter que les filles disposent de ce répertoire quelque part et que cette possibilité identitaire leur permet souvent de relativiser leur assignation de sexe, de prendre une réelle distance aux différents rôles féminins dominés. » (p.35)
Pour conclure, la domination masculine est le fruit d’un héritage culturel mais également de la société actuelle dans ces milieux populaires. Domination masculine et Tradition ne sont donc pas synonymes. L’identité des jeunes ne peut être continuellement et perpétuellement vu comme migrants, étrangers : « Leur identité est multiple, sa construction dépend de nombreux paramètres qui sont avant tout à chercher dans l’ici et le maintenant de leurs conditions d’existence. » (p.35)