Aux cours des dernières décennies, l’accroissement démographique c’est accéléré à un point tel qu’elle menace désormais l’équilibre de notre écosystème. Avec une population estimée à 7 milliards, nous exploitons déjà l’écosystème à un rythme 2 fois supérieur à sa capacité de régénération. L’explosion démographique prévue au cours des prochaines années impliquera inévitablement un alourdissement des pressions imposées sur la biosphère. L’accroissement démographique provoque, entre autres, l’augmentation des besoins de consommation. Pour satisfaire cette augmentation de la demande, il faudra nécessairement une augmentation de la production industrielle. Ce qui causera une augmentation des activités destructrices, en plus d’accéléré les pressions sur les ressources naturelles. « Plus de personne sont nées et plus d’hectares de terre ont été déchiffrés au cours des 90 dernières années qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité »[1]. Chaque année, la population mondiale s’accroit de plusieurs dizaines de million d’habitant, cette augmentation des consommateurs crée de fortes pressions sur les écosystèmes, elles contribuent entre autre, à la dégradation des sols, des forêts ainsi qu’à la contamination de l’air et des eaux. Lorsqu’on pense que déjà plus d'un milliards d’individus on de la difficulté à survivre on commence réellement à se préoccuper de la capacité de notre milieu pour subvenir aux besoins des 2 milliards d’individus supplémentaires qui s’ajouterons à la population mondiale au cours des prochaines décennies. Les démographes et les économistes ont commencé à s’interroger sur la quantité d’individus que la terre est réellement en mesure de supporter autour des années 1950. « Dès la fin de la deuxième guerre mondiale, certains auteurs parlaient des risques qu'entrainait cette modernisation sociodémographique, pouvant créer les conditions d'une croissance démographique sans que le support productif de cette croissance démographique soit suffisamment