Acquisition du langage
L’acquisition du langage : le langage en émergence de la naissance à 3 ans
De Michèle Kail et Michel Fayol
La composition du lexique et le développement des classes de mots (p. 142 à 152) Résumé
Dans cet extrait, il est question de savoir dans un premier temps s’il existe une structure fondamentale du lexique ; puis si la langue en acquisition, ou l’enfant qui apprend à la parler, peuvent influer sur cette structure. Les variations interlinguistiques et stylistiques sont donc mises en avant.
Outre les onomatopées, interjections, et autres « routines sociales », le lexique précoce désigne ce qu’on appelle « les précurseurs des classes sociales de l’adulte ». On peut les diviser en trois catégories, trois grandes productions de l’enfant : les termes à fonction référentielles, les termes à fonction prédicatives, et les mots fonctionnels.
On se demande si l’on peut ou non tirer de cette structuration du lexique des conclusions au niveau universel, s’il est possible d’établir une hiérarchie valable entre les éléments. Des études ont révélé que les langues indo-européennes présentaient un développement lexical régulier. Cela pourrait être du au fait que le concept de nom est plus simple à acquérir pour un enfant, que celui de prédicat.
Le deuxième axe repose sur l’idée que le développement du lexique serait influencé par la langue en acquisition. Ainsi, les francophones, au début du langage, emploient beaucoup moins de noms, mais beaucoup plus de verbes que les anglophones. Les Coréens, quant à eux, emploient les verbes de manière bien plus précoce et beaucoup plus fréquemment.
Ces différences seraient dues aux structures des langues, par exemple, la langue Coréenne donnerait une plus importante « responsabilité » au verbe dans la phrase.
Le troisième axe met en avant l’individu, car il existe aussi des variations à ce niveau là ; de