Afrique enfants soldats
Le recrutement d’enfants de moins de 15 ans constitue un crime de guerre. La Convention relative aux droits des enfants (1989) fixe à 15 ans l’âge minimum d’enrôlement volontaire et à 18 ans l’âge de participation directe aux hostilités. Des règles qui s’appliquent aussi bien aux forces armées nationales qu’aux groupes armés non gouvernementaux.
A ces textes internationaux s’ajoutent des accords régionaux comme la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant qui va plus loin encore et interdit jusqu’au recrutement des moins de 18 ans.
Ratifiée par tous les pays à l’exception des USA et de la Somalie, la Convention n’est d’évidence pas respectée par tous. Et la non-application des règles n’a, à ce jour, mené personne devant la justice internationale ni même entrainé de sanctions du Conseil de sécurité. Mais il est vrai que l’absence de registres d’état civil ou de documents d’identité rend souvent impossible tout contrôle par des observateurs internationaux.
Le continent africain, avec 120 000 enfants soldats présumés est largement en tête des statistiques. L’Angola, le Burundi, le Libéria, la Somalie et l’Ouganda ont en particulier été montrés du doigt par la Communauté internationale. Mais le scandale n’est pas limité au Tiers monde. Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, des adolescents de plus de 16 ans peuvent s’enrôler et ce n’est que depuis 2000 que Washington a interdit l’envoi au combat des mineurs. Il n’y a, officiellement, aucun GI mineur en Iraq. http://www.defenseurdesenfants.fr/cide.php http://www.droitsenfant.com/liste_cide.htm http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol15no3/153kidf2.htm http://itinerairesdecitoyennete.org/journees/20_nov/documents/Enfants%20soldats%20Afrique.pdf
http://africamix.blog.lemonde.fr/2011/02/12/les-enfants-soldats-seraient-moins-nombreux/