Airpocalypse à pekin
Celle ci est étouffée par son propre développement effréné, avec des milliers de voitures neuves en prenant la route tous les jours. Cette année, la pollution a été exacerbée par des conditions météorologiques, combiné avec un sort exceptionnellement froid. La pollution de l’air, qui provoque régulièrement un manque de visibilité entraînant immobilisation des avions au sol et fermeture d’autoroutes, ce qui la rend également responsable d’une perte économique estimée à 6,8 milliards de yuans (800 millions d’euros) par an selon Greenpeace. Concernant les raisons des taux record de janvier, Zhou Rong, responsable de la question au bureau pékinois de l’ONG affirmait que « Les particules proviennent majoritairement de la circulation automobile et de l’utilisation du charbon (qui fournit toujours 70 % de l’énergie du pays), ainsi que des nombreux chantiers de construction. Mais il y a aussi des raisons climatiques, et notamment l’absence de vent, qui a provoqué une stagnation de l’air pollué ».
Face à ce smog sans précédent, des dangers environnementaux et sociétaux apparaissent, car les populations mécontentes sont de plus en plus atteintes physiquement par ce phénomène, et créant aussi de la part des autorités chinoises une prise de conscience.
I. Constat et information.
La capitale chinoise et la majeure partie des régions du centre et de l'est du pays sont régulièrement enveloppées dans un nuage de pollution depuis janvier, suscitant une grande inquiétude en Chine et à l'étranger. La capitale, Beijing, n'a connu que cinq jours sans pollution en janvier, et les compteurs de particules fines PM 2,5 (qui repèrent les particules