Albert camus – l’étranger

780 mots 4 pages
Albert Camus – L’étranger
Lecture analytique N : 1
Introduction : L’incipit sert à informer sur l’intrigue, pour créer un horizon d’attente. Ça commence de manière traditionnelle. Cette phrase dit que c’est un roman du XIX eme. Technique particulière : entre le récit et le discours. On peut ainsi se demander : En quoi cette plongée dans l’intériorité du narrateur est-elle également une plongée dans une nouvelle conception romanesque ?
I] Une écriture désincarnée A. Découverte d’une intériorité
Présence de la 1ere personne : Présent d’énonciation  marqueurs temporels (aujourd’hui, hier …)  tend vers le journal intime mais on a des éléments qui renvoient au roman ‘’ deux heures d’Alger’’. Il n’y a pas de logique qui renverrai au XIXe. Journal intime ≠ éléments qui renvoient au roman. Emploi du passe compose et du futur  temps du discours direct  intériorité du personnage. Il n’y a pas de lyrisme. On apprend les noms par hasard. On ne peut que deviner que l’action se passe en Alger. Entrée immédiate dans les choses. La mise à nue d’une conscience. Il y a une oralité apparente du discours. Les phrases sont très simples. ‘’Aujourd’hui, maman est morte’’  télégraphe  + de choses en – de mots. Il y a un gage de vérité. Ça montre l’entrée dans la conscience du héros. Succession d’action mécanisée. Asyndètes  des phrases juxtaposées sans articulateur. Il y a un paradoxe de cet extrait. Intériorité et neutralité  lecteur va être dans un genre romanesque inhabituel et le lecteur perd ses repères.
B. Rupture avec les codes traditionnels du roman
Il y a absence de description. Aucun personnage n’est décrit. Même pas la mère. On a juste un nom et une fonction. Seul le directeur de l’asile  ‘’petit’’. Construction grammaticale simpliste. Il n’y a aucune

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