1) L’acte culinaire un fait social :

* L'alimentation est ici considérée comme un fait social dont l'analyse peut renvoyer à la question de l'appartenance sociale, culturelle ou communautaire de ceux qui s'alimentent.

* Elle met en place une forte charge symbolique comme en témoignent la valeur attachée aux l'aliments de base et aux différents interdits alimentaires ; elle est un système de représentation

* Auj, Nos actes alimentaires sont gouvernés par des déterminants culturels et sociaux. (cela signifie) Nos goûts alimentaires sont donc dictés à la fois par nos préférences personnelles et par notre culture, notre histoire et notre situation économique

* L'alimentation est un support de l'identité individuelle et un support de l'identité des groupes sociaux. Tous les éléments relevant des savoirs, des croyances et des représentations liées à l'alimentation sont des supports de l'identité collective. certains aliments comme le pain dans la civilisation occidentale, le riz en Chine et le couscous au Maghreb cristallisent une identité.

* Chaque culture détermine ce qui dans son environnement est de la nourriture et ce qui n'en est pas. Toutes les cultures établissent des règles, des tabous et des interdits, qui limitent les consommations alimentaires. (ex religion)
« L'aliment doit non seulement être un objet nutritionnel, écrivait Jean Trémolières4, mais aussi faire plaisir et posséder une signification symbolique. »

2) L'espace social alimentaire : un outil pour l'étude de l'alimentation

Poulain défend l'utilisation de la notion d'espace social alimentaire. Il correspond à la zone de liberté laissée au mangeur humain par une double série de contraintes matérielles L'homme ne peut consommer et incorporer que des produits culturellement identifiés et valorisés.

L'espace social alimentaire se décompose en plusieurs espaces qui sont :
L’espace du mangeable
C’est l’ensemble des substances naturelles que peut considérer