Aller à l'international
9 00 2007 002
Aller à l’international sans formation
Cas produit par Abderrahman HASSI
L’Olivier est une entreprise marocaine spécialisée dans la production et la commercialisation de l’huile d’olive. Elle est déjà présente sur plusieurs marchés européens. Consciente des avantages considérables des projets internationaux, la direction générale a décidé de s’implanter au Québec à travers la création d’une filiale, d’abord à Montréal, avant de se tourner vers d’autres marchés nord-américains. Pour ce faire, une étude de marché a été établie et a donné le feu vert pour que l’entreprise passe à l’action. Depuis lors, toutes les étapes préliminaires ont été franchies, à savoir la signature d’accords de partenariat, l’élaboration d’un plan financier pro forma, l’augmentation de la capacité productive… Cinq mois avant le début prévu de l’activité, les cadres de l’entreprise ont tenu une réunion afin de faire le point sur l’avancement du projet et, en même temps, traiter de quelques questions qui étaient en suspens. Jamal, le responsable du marketing de l’entreprise, qui pilotait le dossier depuis un an, venait de faire une présentation orale de toutes les composantes du projet y compris aperçu sur le marché cible, politiques de prix et de produits, stratégies de distribution et de promotion, plan financier pro forma, facteurs de risque et plan d’action. Toutefois, Salma, la chargée de formation, a constaté une grande insuffisance quant à la préparation en matière de formation des ressources humaines qui se déplaceront à Montréal. Elle n’hésita pas à exprimer ses objections. Salma : D’après les chiffres de ta présentation, je ne peux que te féliciter de ce superbe projet. Cependant, il me semble que la formation des membres de l’équipe est complètement négligée. Je ne vois aucun plan de formation ou une démarche structurée visant la préparation de notre équipe en matière de langue et culture québécoise ou en matière d’environnement socio-économique