Analyse de la pratique : situation n°1

Lieu : Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, service de cardiologie

Situations ou activités vues ou réalisées :
Il s’agit de la mise en place de la perfusion de Mr G, âgé de 52 ans, entrée à l’hôpital pour le suivi de la prise en charge d’une endocardite infectieuse. Cette perfusion a été prescrite dans le cadre d’un passage d’antibiotiques en intraveineux. Alité depuis plusieurs semaines, Mr G présente de nombreux œdèmes ainsi qu’un dessèchement de la peau. L’infirmier m’annonce que, pour la première fois, il me laisse réaliser la perfusion seule sans aide. J’informe Mr G du soin que je vais effectuer puis je prépare le matériel nécessaire afin de réaliser la perfusion. N’ayant jamais réalisé de perfusion seule sans la présence d’un infirmier, j’entre dans la chambre de Mr G avec l’angoisse de ne pas réussir. La matinée était chargée et l’infirmier m’avait confié plusieurs tâches à effectuer très rapidement. Mr G m’explique qu’il n’a jamais été piqué par une étudiante et qu’il appréhende l’acte de soins que je vais effectuer. Je réalise une friction hydro-alcoolique selon les règles d’hygiène en entrant dans la chambre de Mr G. Je mets ensuite le garrot sur le bras du patient afin de repérer une veine à piquer. Puis, je mets des gants non stériles, je désinfecte la peau à l’aide d’alcool selon les règles d’asepsie et comme l’infirmier me l’avait montré. Lors du soin, l’infirmier me demande de me dépêcher car il y a d’autres soins à effectuer. Un peu stressée et pressée, je vérifie s’il n’y a aucun problème au niveau du montage du cathlon, je pique le patient au niveau de la veine choisie mais je n’ai aucun reflux veineux car la veine a roulé. Je panique un peu tout en essayant de ne pas le montrer au patient. J’informe donc le patient que s’il n’est pas contre, je peux essayer de le piquer à nouveau. Mr G préfère que la perfusion soit réalisée par un infirmier pour être sûre qu’elle soit réussie.

Observations, étonnements :
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