Analyse de la tirade "le danseur de corde", les caprices de marianne, musset
INTRO :
Drame romantique écrit en 1833 mais joué pour la première fois en 1851 (avec un texte modifié
Témoigne du désœuvrement de la jeune société aristocrate (le « mal du siècle ») présente des personnages qui doutent (Coelio, Marianne) opposés à Octave, personnage qui ne doute pas dont l'auto-portrait est dressé dans cette tirade.
LECTURE DU POEME
DEVELOPPEMENT
I] Un personnage extraordinaire
1)Un artiste un peu fou
La tirade commence par un impératif « figure-toi », Octave prévient Coelio qu'il va utiliser l'imagination, des métaphores pour se présenter, justifier ces actions.
Ainsi, il utilise la métaphore du funambule « danseur de corde » ce qui traduit un goût du risque (c'est dangereux) et du jeu. Cela met également en avant l'habileté du personnage. Il se présente comme un artiste de cirque, de carnaval, mettant en avant que son but est le divertissement : il veut faire rire, plaire.
Mais Octave est ivre : il finit sa tirade sur une éloge de l'alcool et de l'ivresse : « une goutte de la coupe joyeuse ». C'est donc un contradiction avec le personnage qu'il prétend être : le funanbulisme demande une concentration extrême : Octave, complètement saoul ne peut se prêter au jeu.
Cela montre bien la dimension provocative du personnage.
2)Un personnage divin
Octave est « suspendu entre ciel et terre », à l'image d'un ange : il se présente comme mi-homme, mi-dieu, mettant en avant son ego surdimensionné et encore exagéré par l'alcool.
Il est habillé en « brodequins d'argent », son costume est donc en métal précieux, brillant, il attire le regard, se met en avant et exacerbe son importance.
« Il va plus vite que le vent », personnage fort, complet, c'est un héros, il est extraordinaire et acquiert presque une dimension de mythe. Cela lui octroie une dimension divine.
Il est également divinisé par opposition aux « monstres » qui « cavalcadent »