Teffal Mohamed Amine

Analyse littéraire : Rue Deschambault
Récit choisi : La voix des étangs

Date : 21 octobre 2014
Collège Maisonneuve
Carl Diotte
Écriture et littérature
Nombre de mots : 983
Le roman Rue Deschambault raconte une quête d’identité sur le personnage créé par Gabrielle Roy. Celui-ci apprend à travers les drames, des nouvelles émotions comme la tristesse et le chagrin qui lui feront voir la vie sous un autre jour. Dans le texte « La voix des étangs », on voit ressentir ce personnage nommé Christine, un amour tout à fait soudain pour l’écriture. Cet amour et ce bonheur se voient un tant soit peu bouleversés par le choc de la réalité réalisée par celle-ci à travers les dires de la mère. Dans ce même extrait, deux idées principales seront abordées dont l’une, qui est l’enthousiasme lié à sa révélation de vocation d’écrivaine et en deuxième lieu, le choc de la réalité, avec la mère de Christine et les conséquences liées à cette vocation.

D’abord, Christine, dans sa solitude la plus ultime, toujours se réfugiant dans le même grenier, vécut une sorte de révélation pour laquelle, elle eut l’idée qu’elle deviendrait écrivaine et ressentit un enthousiasme particulièrement fort lié à celle-ci. Une métaphore l’illustre parfaitement :
« C’était comme un amour soudain qui, d’un coup, enchaîne un cœur ; c’était vraiment un fait aussi simple, aussi naïf que l’amour. » (p.228) Son cœur n’est pas vraiment enchaîné, elle avait le cœur serré ce qui lui donnait l’impression d’une chaîne en elle. Cette chaîne l’emprisonnait, cela lui donnait une joie qui ne voulait plus la quitter, elle n’arrivait plus à penser à autre chose et cette idée ne voulait plus quitter son esprit. Une énumération montre aussi cette joie toujours aussi présente : « J’avais été l’enfant qui lit en cachette de tous, et à présent je voulais être moi-même ce livre chéri, cette vie des pages entre les mains d’un être anonyme, femme, enfant, compagnon que je retiendrais