(il y quelque fautes de français) Le lac Au 19e siècle, pendant l'Épopée révolutionnaire, le père du romantisme français, Alphonse Lamartine, connait un grand succès avec le recueil Méditations poétiques, publié en 1820 . Le poème, le plus célèbre reste ''Le lac''. Cette œuvre est un souvenir de la femme aimée, Julie Charles, avec laquelle il avait passé des heures et des jours sur le bord d'un lac. Mais comme un véritable romantique, l'amour vécu le rend mal, dû au décès de la fille. Même s'il savait qu'elle ne reviendrait pas, il s'adresse au temps pour qu'il arrête de couler et à la nature pour qu'elle garde les moments de joie passés dans les bras de son amoureuse. Le thème de la fuite du temps est présent tout au long du poème. On sent l'obsession du temps éprouvée par Lamartine et on comprend qu'il veut retenir le temps, mais l'impossibilité d'avoir ce pouvoir le fait souffrir. La perception de cette impuissance sur le temps se traduit par le champ lexical de la fuite du temps. Les verbes: «emportes»(v.2), «coulez»(v.26,36), «échappe»(v.30),«fuit»(v.30),«s'envolent» (v.39),«passé»(v.42), «efface» (v.43), «engloutissez»(v.46), tous nous montrent le pouvoir destructif du temps, car personne ne peut l'arrêter. La métaphore « L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;» connote le fait que le poète ne peut pas contrôler le temps qui s'écoule et qu'il est obligé de vivre dans un univers avec des limites. Même s'il voulait reculer seul dans le passé pour revivre les moments avec Julie, même s'il demandait cela pour quelques heures, le temps reste fermé, inflexible. L'écoulement du temps pour notre personnage est une source d'angoisse. Plusieurs interrogations (v.4, 13, 41, 42, 44, 48) montrent que notre personnage est stupéfait et que lui semble tellement étrange que nous ayons tant de temps pour la haine, quand la vie n'est qu'une seule