Analyse littéraire sur paul et virginie de bernadin de saint-pierre
Virginie avait l'habitude, par altruisme, de planter la semence des fruits qu'elle mangeait. Quelque temps avant son départ pour la France, la jeune fille avait ainsi planté un papayer que Paul, sidéré, retrouve, deux ans plus tard, de la taille d'une arbre adulte. Sa réaction ambivalente: il voit dans cette croissance rapide l'image du temps qui passe et le rappel de l'absence de sa bien-aimée, mais aussi une manifestation de sa bonté. L'arbre devient pour le jeune homme une sorte de refuge de sa mélancolie, refuge où ils peut méditer - et c'est là l'idée maîtresse du texte- sur la transformation des êtres et des choses qui rend manifeste la brièveté de la vie.
D'abord, cette page est tout entière axée sur l'impression des sentiments des personnages. Le récit, fait à la première personne, même si le narrateur n'est pas ici «acteur» mais «observateur», dépeint d'avantage les émotions que les événements. Si le narrateur