analyse : A Management Consultant’s Guide to How Strategic Architecture Can Improve an Organisation’s “Bottom Line”
A Management Consultant’s Guide to How Strategic Architecture Can Improve an Organisation’s “Bottom Line” par Timothy O’Shannassy (RMIT University) et Paul Hunter (HC+P Consulting)
Selon Hamel et Prahalad, le terme “strategic architecture” peut être défini comme un plan prévisionnel qui permet d’identifier quelles sont les compétences essentielles à maitriser et leurs technologies associées.
Ils développent cette définition en précisant qu’il s’agit d’une homogénéité dans l’allocation de ressources. Cette « architecture stratégique » requiert également le développement d’un service administratif qui lui apporterait un dynamisme créant ainsi une culture managériale, le travail en équipe, la capacité de faire face au changement et la volonté de partager les ressources, de protéger les compétences brevetées et enfin d’adopter une politique « long-terme ».
Dans cette revue de management, les auteurs (c’est ainsi que nous qualifierons Timothy O’Shannassy et Paul Hunter le long de ce résumé) développent les analyses antérieures déjà décrites par des auteurs tels que Hamel et Prahalad, Mintzberg et Porter notamment. Au-delà de cela, ils approfondissent ces études empiriques en montrant les limites de certains travaux. Ainsi, lorsque Hamel et Prahalad constatent l’accroissement de l’incertitude du futur sur les marchés, ils considèrent comme essentielle la capacité pour les grandes entreprises, d’adapter les stratégies et d’innover afin de « s’aligner » par rapport aux marchés et aux besoins des clients. A cela, les auteurs estiment cependant qu’il manque l’analyse des résultats sur la performance de l’organisation. En effet, Hamel et Prahalad se sont principalement intéressés au cœur de compétences et son lien avec les attentes du client et les technologies potentielles, en s’appuyant essentiellement sur une étude de cas concernant le groupe Vickers. En se bornant au cœur de compétences, ils ne se sont intéressés ni à l’utilité d’une