Analyse d'une bande dessinée
CH. I LE PARLE ET L’ECRIT
Depuis longtemps le comparaison entre langue parlée et langue écrite a été vu comme un comparaison entre quelque chose de négatif, lié aux fautes, inachèvements, langue des banlieues; l’oral et la vraie langue, l’écrit, qui représente la vrai grammaire.
Cet idée c’est développée encore plus à partir du 1977 lorsque Goody a établi que l’écriture a apporté une forme de domestication de la pensée sauvage, donc, sans l’écriture on ne pourrait pas analyser la langue.
En 1994 David Olson a introduit la distinction entre ce qu’on dit et ce qu’on veut dire. On a vu que l’attention pour le mot exact, pour le texte littéral, est une caractéristique propre de l’écriture. Les conversations et les dialogues donnent plus d’attention à ce qu’on veut dire. A ce point là l’écriture est utilisé comme moyen pour vérifier et stabiliser notre langage parlé : elle est un point de repère.
Le rôle de l’écriture comme point de repère pour les locuteurs est souligné par l’habitude de utiliser à l’oral des expression comme entre guillemets ou entre parenthèses plutôt que des procédés oraux(intonation, changement de rythme ou de voix) qui en sont l’équivalent.
Dans la tradition française l’écrit est considéré supérieur à l’oral pour être désambiguïsant, grâce à l’orthographe qui distingue les mots homophones mais pas homographes (es. Mer, mère, maire). Dans les conversations les ambiguïtés sont beaucoup plus rares de ce qu’on pense parce qu’à l’oral les locuteurs peuvent recourir à l’orthographe, à des synonymes, ou ajouter des termes différenciateurs qui expliquent ce qu’on veut dire.
Ferdinand de Saussure a analysé la structure des énoncés écrits en montrant qu’ils ont un déroulement linéaire, il individu deux axes : l’axe des syntagmes, représenté par une ligne horizontale, marque l’enchaînement d’éléments qui se suivent, par exemple sujet, verbe et complément ; l’axe des paradigmes, représenté à la