Analyse de « La nuit d’octobre »« La nuit d’octobre » a été écrit par Alfred de Musset en 1837 et elle conclut un cycle de poèmes « Les Nuits ». Le poème a une forme de dialogue qui se passe entre la Muse et le Poète. Par rapport à « La nuit de mai », c'est le Poète qui entame la conversation. Cela nous peut donner l'impression que c’est lui qui sera cette fois-ci la partie dominante du poème. Nous pouvons remarquer quelques différences de caractère tant chez le Poète que chez la Muse, en comparaison …afficher plus de contenu…

De cette façon, la nature devient l'un des participants à cette tragédie.« C’était, il m’en souvient, par une nuit d’automne,Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci;Le murmure du vent, de son bruit monotone,Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci. »Dans cette section, la Muse joue principalement le rôle d'amie-consolatrice. Elle réalise que la douleur de la trahison n'est pas encore totalement guérie. Elle essaie de le calmer aussi vite que possible.« Apaise-toi, (…)Oublie, enfant, et de ton âmeChasse le nom de cette femme (…) …afficher plus de contenu…

Ses strophes sont écrites en alexandrins, tandis que celles du Poète sont écrites en huitain. Dans cette partie, la Muse joue le rôle d'une mère qui réprimande son enfant. Elle l'instruit et lui pose de nombreuses questions rhétoriques, comme si elle voulait le mettre dans l'embarras et l'obliger ainsi à réfléchir sur lui-même.« Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?N’es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ? »Par de nombreuses questions et références à la nature et aux grands artistes, elle lui explique la nécessité de la douleur et de la souffrance dans la vie humaine. Selon elle, chaque malheur peut enseigner quelque chose ou améliorer le futur bonheur.« Dans ses larmes, crois-moi, tout n’était pas mensonge.Quand tout l’aurait été, plains-la ! tu sais aimer. »En outre, elle l'encourage à profiter des joies terrestres, à apprécier ce qu'il a maintenant. Elle lui