APP Aspiration Endo-trachéale
Semestre 6
Thème :
La situation rencontrée lors de ce stage fait référence à la compétence 3 « Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens » et plus particulièrement l'Item 2 « Cohérence des modalités de réalisation des soins avec les règles de bonnes pratiques » de part la recherche du confort de la patiente accueillie ce jour là.
Situation :
Nous accueillons au service des urgences une dame, Mme RM, en fin de vie, en phase terminale d'un cancer généralisé, agitée et très algique. Mme RM. ne communique pas (verbal & non verbal), sa respiration laisse entendre des sécrétions bronchiques épaisses (non évacuées) et présente des poses respiratoires cycliques. Suivie par l'équipe mobile de soins palliatifs, cette dernière est appelée. Le médecin de l'EMSP prescrit la pose d'une seringue électrique d'Hypnovel et une de Morphine afin de calmer ses douleurs et de l'apaiser. Mme RM. est installée dans la chambre la plus isolée du service, la lumière est tamisée et sa famille prévenue. Mme RM est calme et semble moins algique. Je décide alors de rester auprès de Mme RM. le temps que sa famille arrive. Dans le silence et en caressant ses cheveux, c'est le graillonement qui me dérangeait le plus. En fin de vie, l'épaisseur des sécrétions paraissait lui procurer un combat de plus dans sa respiration et semblait la fatiguer encore plus que ce qu'elle n'était déjà.
Je pensais alors à l'aspiration, pourtant si invasive et désagréable. Pour ma part, je justifiais l'utilisation de l'aspiration pour dégager sa trachée et lui éviter les efforts. Ainsi, les conditions de confort de la patiente auraient été optimales...pour quelques temps. D'un autre côté, je voyais très bien l'agression que cela représenterait et pouvant également la mette dans un inconfort non souhaité. De plus, si l'acte était supporté une fois, il n'est pas dit qu'à la répétition de ce geste nous ne ferions pas plus de mal que de bien et ne tombions pas dans un