Approche sur les révolutions arabes
• La réalité postrévolutionnaire s’accompagne toujours de contraintes et de raisons qui reprennent à divers niveaux les idées conservatrices, dictatoriales.
Le renversement des autocraties politiques n’est pas une fin en soi. Il nécessite une volonté et une politique capable de modifier les autocraties culturelles et religieuses (ex : la charia)
Le « printemps arabe » en Tunisie, Egypte, Maroc et Libye est une réelle opportunité de mettre en place de nouvelles formes de gouvernance et d’informations afin d’accéder à une démocratie ou les « droits de l’Homme » ont leur place effective.
Conseils aux nouveaux dirigeants :
• La transition démocratique est un processus long, difficile ou les enjeux politiques et religieux doivent être connectés aux réalités sociales et économiques.
• Des élections libres, transparentes pour une constitution de transition ouverte notamment aux minorités religieuse et ethnique.
• Refuser « la charia islamique comme source principale de la législation » pour la Libye qui impose par ailleurs l’Islam comme religion d’état.
• Liberté de penser, d’agir et communiquer (ex : internet)
• Redéfinir la place et le rôle des élites intellectuelles, religieuses, économiques.
• Redéfinir celle de l’armée et de la police.
• Un régime démocratique respectueux des enjeux politiques et des valeurs et traditions culturelles et religieuses se doit de :
o Redistribuer les richesses o Mettre fin à la corruption généralisée o Libéraliser le pouvoir o Assurer la liberté de culte o Droit au travail et aux études o « Faire participer » la diaspora au nouveau régime politique (= encourager les opposants à rentrer au pays) o « Imposer » par le dialogue et les échanges le nouveau régime sur la scène