Aragon les voyageurs de l'impériale la famille méré
Nous allons étudier le début du chapitre X de la seconde partie du roman « vingtième siècle » (p517-518).
Les chapitres précédents de cette seconde partie sont consacrés à Meyer, à la montée de l’antisémitisme, à la fondation de l’école « Robinel », au retour de Pierre à Paris, à la menace et aux craintes de la guerre, aux difficultés de la vie, à la grossesse de Sarah, et enfin aux «Hirondelles ». Chapitre X introduit sans transition de nouveaux personnages : la famille Méré, famille voisine des Hirondelles. Le chapitre s’ouvre comme pourrait s’ouvrir un roman classique du XIXème et introduit lui-même à l’intérieur des Voyageurs de l’impériale : le roman des Méré. Nous trouvons tout d’abord une description de l’espace avec insistance sur la crasse, la noirceur, l’ambiance répulsive et nauséabonde puis l’introduction et la présentation de la famille d’ouvriers.
Problématique : Je propose que nous nous interrogions sur la notion de réécriture dans ce passage, en nous demandant si cet extrait n’est pas le pastiche des descriptions canoniques de la littérature du XIXème siècle (comme nous pouvons les trouver dans les romans naturalistes notamment, et même, plus précisément dans l’Assommoir de Zola).
Axes de lecture :
- I. Description de l’espace comme une descente aux enfers. (Des lignes 1 à 22 : jusqu’à « le logement de la famille Méré »)
- II. Introduction du monde ouvrier. Présentation famille : (des lignes 22 « la fenêtre aérait aussi les Méré » à la fin du passage).
I. Description de l’espace comme une descente aux enfers. (Des lignes 1 à 22 : jusqu’à « le logement de la famille Méré »)
A. Un espace inconnu défini de façon réaliste : (des lignes 1 à 12, jusqu’à « pavés disjoints ») :
Nous verrons tout d’abord dans une sous-partie que j’ai intitulé : un espace inconnu défini de façon réaliste (des lignes 1 à 12, jusqu’à « pavés disjoints ») que nous avons à faire à un