Argumentation parabole
Le thème du débat est posé : comment un athée peut‑il être vertueux ? La morale peut‑elle être indépendante de la religion ? Diderot s’attache à montrer combien la foi et la morale de la maréchale sont conditionnées par sa crainte de la damnation ou l’espoir d’une autre vie. Lignes 71 à 114
Diderot fait admettre à son interlocutrice une de ses idées essentielles : on peut être vertueux par une sorte d'instinct (« penchant naturel à la bienfaisance ») renforcé par l'éducation, ainsi que par la recherche du bonheur personnel. Lignes 115 à 221
Le philosophe dénonce le mal et les meurtres commis au nom de la religion qui entraîne inévitablement le fanatisme. Lignes 222 à 297
Mise en abyme du dialogue. L’exemple de la dévote qui aime à dévoiler ses charmes illustre les contradictions entre les principes et la conduite des chrétiens. Lignes 298 à 358
Ces contradictions s'expliquent par l'incompatibilité foncière entre la morale religieuse et la nature humaine. Vouloir soumettre la seconde à la première entraîne des perversions que le philosophe dénonce par l’exemple du vicaire. Lignes 359 à 381
Démonstration de tolérance, saluée par la maréchale. Lignes 382 à 519
Débat sur les croyances et les superstîtions, et allusion au matérialisme athée dont Diderot est un fervent partisan. Lignes 519 à la fin
La parabole du Mexicain offre la vision parodique d'un Jugement dernier assuré par une figure paternelle, moralisatrice, mais clémente envers les incrédules. Le dialogue se termine sur une ultime Pirouette du philosophe qui admet que sur son lit de mort il se soumettrait sans faute aux «cérémonies de