Aristote - métaphysiques

696 mots 3 pages
Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai?

Il y a de cela quelques millénaires, les hommes étaient persuadés que la Terre était le centre de l’univers, et qu’ainsi le soleil et les autres planètes tournaient autour de nous. Cette théorie du géocentrisme était défendue par l’Eglise et donc en quelque sorte incontestable, les hommes en étaient certains. Mais pourtant, après plusieurs recherches, avancées et réflexions, certains astronomes comme Nicolas Copernic et des philosophes ou mathématiciens commencent à défendre l’idée que ce serait le soleil qui aurait une place centrale et non la Terre. Cette théorie de l’Héliocentrisme sera, plus tard, prouvée. Le fait que la plupart des hommes étaient certains que la Terre était au centre de l’univers alors que ce n’est pas le cas nous tente à nous demander s’il suffit d’être certain pour être dans le vrai. « Etre certain », c’est en quelque sorte avoir la certitude d’être dans le vrai, de n’avoir aucun doute. Il y a donc une part de certitude dans la vérité, mais une vérité ne se prouve-t-elle pas ? N’a-t-on besoin que de la certitude pour être dans le vrai ? Nous verrons dans un premier temps si la certitude suffit à être dans le vrai puis dans un second temps nous traiterons de la nécessité de cette certitude pour atteindre la vérité.

La certitude est un point important dans la quête de la vérité. Si un homme pense être certain d’être dans le vrai, le fait qu’il soit sûr lui permet au moins d’être dans le vrai pour lui-même, pour sa propre vérité. Cependant, les certitudes sont principalement basées sur des « on-dit ». Elles sont issues des idées reçues, correspondant à la Doxa, et diffèrent ainsi de la vérité. Socrate était un philosophe réputé pour son combat contre les contemporains et leur Doxa qui nuisait à la philosophie et à l’ouverture d’esprit, il était même surnommé « le Taon d’Athènes ». La certitude est tout de fois insuffisante, car en effet, il faut être capable de prouvée

en relation

  • Analyse sur le texte la crise sophistique : le discours humain laissé à lui-même par jean grondin
    702 mots | 3 pages
  • Le vertige
    465 mots | 2 pages
  • Aristote, métaphysique a, 1-3
    1012 mots | 5 pages
  • Aristote metaphysique a , 1
    335 mots | 2 pages
  • Sujet : devons nous nous méfier de nos certitudes ?
    1095 mots | 5 pages
  • Socrate et le relativisme
    1425 mots | 6 pages
  • De devons nous nous fierer de nos certitudes ?
    2220 mots | 9 pages
  • Platon taon cheval
    256 mots | 2 pages
  • Francais
    795 mots | 4 pages
  • Faut-il être sûr pour être dans le vrai ?
    2307 mots | 10 pages
  • Philosophie
    1580 mots | 7 pages
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
    467 mots | 2 pages
  • Peut-on ne pas vouloir rechercher la vérité ?
    1125 mots | 5 pages
  • Peut-on être libre face à la vérité ?
    2036 mots | 9 pages
  • Aristote - science
    2062 mots | 9 pages