athenes et rome
Introduction La citoyenneté est inventée entre le Vème et le IVème siècles avant Jésus-Christ à Athènes, une petite cité dont le territoire est situé sur l’Attique, une péninsule au Sud-Est de la Grèce, cité indépendante des autres cités grecques, ce qui en fait un État. Ce concept est ensuite repris sous l’Empire Romain entre le Ier et IIIème siècles après J.-C. Cet immense Empire occupe tout le pourtour du bassin méditerranéen (dont le territoire de l’ancienne cité athénienne. Mais on verra ensuite que les deux États n’avaient pas un même concept de ce qu’est l’appartenance à une cité/un Etat et n’avaient pas une même application des droits et devoirs du citoyen.
Pour introduire cette thématique, à Athènes comme à Rome, la citoyenneté s’acquiert à certaines conditions : dans les deux cités, il est nécessaire d’être libre, donc de ne pas être esclave mais un romain peut notamment être affranchi, c’est-à-dire avoir été un esclave mais avoir obtenu sa liberté. Il est également nécessaires d’avoir fait son service militaire, que les athéniens nomment l’Éphébie et font entre l’âge de 18 et 20 ans, tandis que les romains le font dès leur majorité. A Athènes, pour devenir citoyen, il faut être fils légitime de parents athéniens (ne pas être un métèque) et que le père soit citoyen et la mère fille de citoyens, puisque les femmes n’ont pas accès à la citoyenneté tandis qu’à Rome elles l’ont. À Athènes il faut être inscrit dans un dème (découpage territorial à Athènes) et à Rome il faut avoir une faveur impériale (acheter la citoyenneté) et occuper une magistrature ou qu’un proche en occupe une. L’accès à la citoyenneté est donc plus ouvert à Rome qu’à Athènes.
Le citoyen romain comme le citoyen athénien se voit accordé des droits mais doit accomplir des devoirs. Dans le domaine politique, le citoyen athénien peut être élu ou tiré au sort en tant que magistrat qui peut diriger l’armée, juger,