audit financier
D1Epuis plus d’un siècle, l’évolution des affaires et des prescriptions légales ont imposés progressivement le recours à des réviseurs, vérificateurs et certificateurs, pour apprécier la fiabilité des informations financières et comptables communiquées par les entreprises aux tiers actionnaires ou partenaires. Jusqu’alors, la technique la plus utilisée était celle du pointage de toutes les écritures comptables dans les livres par rapprochement avec les documents source.
Ainsi, des notions comme : contrôle, révision, audit, deviennent de plus en plus utilisées ; sans inclure des contrôles de l’administration comme ceux émanants de l’inspection du travail et des services des impôts ; il n’est pas exclu de trouver simultanément dans une même entreprise : une fonction d’audit interne, une fonction de contrôle de gestion et éventuellement l’intervention d’un audit externe.
Ces différents contrôles s’effectuent tous, non pas pour le compte des tiers ; mais plutôt pour le compte des dirigeants et à leur initiative.
Ceci peut se réaliser :
Soit en recrutant du personnel : contrôleur de gestion ; auditeur interne.
Soit à titre contractuel avec un cabinet externe pour le compte de la direction de l’entreprise sentant le besoin d’un diagnostic objectif ou même pour la tenue de la comptabilité de la firme (ou sa supervision).
Commençons d’abord par définir la notion « contrôle » et l’expression anglo-saxonne « audit ».
Contrôler une situation signifie être capable de la maîtriser et de la diriger dans le sens voulu. Tout contrôle vise à mesurer les résultats avec les objectifs fixés à priori pour savoir s’il y a concordance ou divergence.
Le contrôle doit donc aboutir, si nécessaire à un retour sur l’amont pour rectifier les décisions et les actions entreprises.
Le contrôle peut être compris et analysé comme le respect d’une norme ; il faut se conformer à la règle et donc mettre en place un contrôle de régularité.
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