HEGEL, Introduction à l’esthétique – Le beau (Collection Champs-Flammarion). A lire attentivement : pages 9-53, 59-62, 66-70, 105-131, 139-155, 197-208, 313-314, 353-373. Plan, 9-12. Beau artistique et beau naturel. « La philosophie, la science du beau artistique et non du beau naturel » (9). 1/ L’opinion. A/ Le beau artistique est inférieur au beau naturel. B/ L’art doit imiter la nature. 2/ Le renversement de l’opinion. Le beau artistique est supérieur au beau naturel parce qu’il est un produit de l’esprit, parce qu’il participe de l’esprit et donc de la vérité. « N’est beau que ce qui trouve son expression dans l’art, en tant que création de l’esprit ; le beau naturel ne mérite ce nom que dans la mesure de ses rapports avec l’esprit » (11). 3/ « L’homme s’est toujours servi de l’art comme d’un moyen de prendre conscience des idées et des intérêts les plus élevés de son esprit » (11). Plan, 18-34. 1/ Objections contre l’idée d’une philosophie de l’art, d’une étude scientifique de l’art, d’une science du beau (18). A/ Il y a une infinité d’objets beaux (18-24). L’art. L’imagination. La libre activité de l’imagination créatrice. L’imagination indisciplinée, anarchique. Productions et formes libres. La réalité. Le particulier, l’accident, l’arbitraire. L’œuvre d’art vivifiante. S’adresse à la sensation, l’intuition, l’imagination… Œuvres d’art infiniment variées, et multiples. La science. La pensée scientifique, conceptuelle. Règles, règlementations. La rigueur des lois. L’idée. Le général, le régulier, le nécessaire. L’abstraction. L’ombre de la réalité. Le concept sec et aride. B/ Le beau est l’objet de l’imagination, de l’intuition, du sentiment. Il n’y a pas de critère permettant de reconnaître ce qui est beau (24-29). « L’art, loin d’être la forme la plus élevée de l’esprit, ne reçoit sa véritable consécration que dans la science » (26). C/ L’art n’est que le règne de l’apparence, de l’illusion (29-31)