Bachelard
[La psychanalyse bachelardienne] n’emprunte guère à Freud que son nom : elle [n’étudie pas le fonctionnement de l’inconscient mais décrit la pensée naïve , elle ne s’attache pas aux rêves , ces messages nocturnes du refoulé, mais à la rêverie diurnes de l’homme pensif cette activité onirique dans la quelle une lueur de conscience subsiste . C’est en quoi elle set exploration de l’imaginaire , non de l’inconscient . D’une manière générale , Bachelard à Freud de ne voir dans le rêve que le masque d’une idée , d’un concept.]
[Bachelard détourne un concept freudien , celui de complexe . Alors que ce substantif parle des conduites d’origine inconsciente universellement partagées , Bachelard l’utilise pour spécifier des réseaux d’images liés à un même type de rêveries , à une même catégorie de rêveurs . Il établit ainsi que les rêveries sur le feu s’oriente selon diverses complexes] :
Bachelard est un philosophe dont la pensée est attachée aux thèmes fondamentaux de la philosophie des sciences et du rationalisme , mais il doit oublier son savoir , rompre avec toutes ses habitudes des recherches philosophiques s’il veut étudier les problèmes posés par l’imagination poétique .
Ici , le passé de culture ne compte pas ؛les efforts de constructions de pensée est inefficaces. Il faut être présent , présent à l’image dans la minute de l’image : s’ il ya une philosophie de l’ image , cette philosophie doit naitre et renaitre à l’occasion d’un vers dominant , dans l’adhésion totale à une image isolée , très précisément dans l’extase même de la nouveauté d’ image .
[L’image poétique est un soudain relief du psychisme], relief mal étudié dans des causalités psychologiques subalternes .
Rien non plus de général et de coordonné ne peut servir de base à une philosophie de la poésie .
[La philosophie de la poésie doit reconnaitre que l’acte poétique n’a pas de passé , du moins pas de passé