Bach
Nous pouvons trouver de manière très régulière dans les écrits un rapprochement de l’œuvre du génie Allemand avec les mathématiques même si les explications théoriques qu’en ont fait les spécialistes divergent. En effet, même si de nombreuses études ont été menées, aucuns documents ou témoignages ne sont en capacité d’attester la véracité d’un Bach mathématicien.
L’œuvre de Bach est mystérieuse et empreinte d’incompréhensions dans les choix de compositions et demeurent inexplicables. Pour pouvoir les résoudre, les recherches se sont orientées vers les mathématiques à partir du XXe siècle et plusieurs analyses s’en sont dégagées. Au début de ces recherches, le Français Albert Schweitzer se tourna vers les cantates de Bach et attribua des symboles aux expressions numérales disséminées dans ces œuvres. Dans « La passion selon St Jean », le compositeur Allemand parvient à dessiner l’image d’une mer poussée par le vent grâce à de légères « vagues » de notes jouées par le violon et par des répétitions de notes par les autres instruments à corde. Schweitzer a rassemblé cette image à une signification sacrée. En effet, la pièce fait 153 mesures, ce qui dans l’évangile de Jean correspond à la pêche miraculeuse. Plus tard, vers 1950, Friedrich Smend propose une théorie selon laquelle l’œuvre de Bach serait marquée par l’utilisation récurrente du nombre 14, nombre correspondant à la somme de l’ordre des lettres de son nom dans l’alphabet (B=2 ; A=1 ; C=3 ; H=8), théorie qui avait été lors de sa publication attestée.
Il semblerait aussi que Bach ait utilisé des proportions qui ont été analysée par Wilhelm Werker dans un livre consacré au « Clavier bien tempéré » publié en 1922 qui en opposition aux théories de Schweitzer et Smend propose une mathématique qui s’applique sur l’architecture et la structure musicale des compositions de l’architecte Allemand. Il se pencha sur la