Balzac

263 mots 2 pages
la peau de chagrin
Balzac écrivit : «”La peau de chagrin” relie en quelque sorte les “Études de mœurs” aux “Études philosophiques” par l'anneau d'une fantaisie presque orientale où la Vie elle-même est peinte aux prises avec le Désir, principe de toute passion.» Il a choisi la forme symbolique pour exprimer un thème auquel sa pensée a toujours été fidèle : la vie est un capital qu’on détruit d’autant plus vite qu’on est avide de jouissances ; en somme, l’être humain se détruit lui-même. Dès 1830, il avait défini le sujet : «La peau de chagrin, l’expression la plus pure et simple de la vie humaine en tant que vie et mécanisme. Formule exacte de la machine humaine.»
Raphaël signe un pacte avec le diable : que les passions le dévorent, abrègent sa vie, mais que ses souhaits soient exaucés (ce qu’avait fait le jeune Balzac dans la grande compétition parisienne). Il se livre à des excès et l’auteur tire la leçon philosophique de leurs conséquences. Il renonce à la volonté et à la puissance que donne la peau et, ainsi, se voue à la mort qu’au début il souhaitait, qu’il ne fait ensuite que repousser tout au long de l’histoire. Balzac illustre ainsi le tragique dilemme qu'est pour lui la condition humaine : «Tuer les sentiments pour vivre vieux ou mourir en acceptant le martyre des passions» est la formule de la vie humaine : ce récit symbolique dessine en filigrane, dans l’existence de Raphaël, le profil idéal de toute existence

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