Base Jump
Pour le pratiquant, l prise de risque n’apparait alors plus comme fin et moyen de se faire valoir ou d’éprouver du plaisir, mais comme la conséquence d’un cheminement, tantôt assuré, tantôt emporté, qui donne a la vie des sportifs un tour particulier.
Le cas du BASE-JUMP, activité dérivée du parachutisme qui consiste à sauter dans le vide en chute libre a partir d’objets fixe avant d’ouvrir un parachute, permet de décrire cette forme de cheminement.
Le sens du risque
Les prises de risques seraient génératrices de sens dans une société où la jeunesse est confrontée à un vide de significations.
L’expérience aventureuse, pensée par Georg Simmel (1912) est un mélange d’impressions contraires : sentiment de sécurité et d’insécurité, envie et peur d’avancer.
Le sport ultime
L’acronyme BASE renvoie aux quatre types de supports desquels peuvent s’élancer les pratiquants : les immeubles, les antennes, les ponts et viaducs, la terre et les falaises.
C’est une activité relativement nouvelle.
Le Base-jump n’est pas une activité interdite en France, elle n’est pas d’avantage autorisée, il n’existe a vrai dire aucune législation en la matière.
Seuls sont interdits les sauts réalisés à partir d’édifice publics ou urbains, comme la tour Eiffel ou le désormais célèbre viaduc de Millau.
Les sauts depuis les falaises et les montagnes ne font l’objet d’aucune interdiction, excepté dans deux cas : lorsqu’un arrêté préfectoral interdit l’accès à un site, même aux randonneurs, par mesure de protection contre les risques d’incendie l’été par exemple.
Le BASE-jump présente un fort potentiel accidentogène principalement en raison de caractéristiques propres telles que l’absence de parachute de secours et la proximité du relief, facteur évident de collision au cours de la phase de chute ou même une fois la voile ouverte.