Baudelaire

475 mots 2 pages
Présentation : Ce poème ne figurait pas dans la première édition des Fleurs du Mal (1857). Il fut publié dans la revue L'artiste du 15 octobre 1860 et intégré dans l'édition de 1861 sous le numéro 85 (LXXXV). Il porte le numéro 107 (CVII) dans l'édition posthume de 1868. Dans les deux cas, il clôt la section Spleen et Idéal.
La forme : forme libre, six quatrains en alexandrins, soit 24 vers de 12 pieds, comme les 24 heures de la journée et les 12 divisions du cadran de l'horloge. Les vers sont souvent heurtés, avec des accents irréguliers, rythmés par l'injonction Souviens-toi !. Les rimes sont embrassées, et les rimes masculines alternent avec les rimes féminines au fil des strophes : M F F M - F M M F - M F F M, etc.
Un poème en forme de vanité. En peinture, la vanité est une nature morte qui rappelle, sous une forme allégorique, la fugacité et la brièveté de la vie et le caractère vain des plaisirs, des honneurs et des divertissements. Héritage des danses macabres du Moyen Âge, ce genre s'est développé au XVIIe siècle, principalement chez les peintres flamands (la première vanité connue daterait de 1603, il s'agit d'une oeuvre de Jacques de Gheyn le jeune (1565-1629). Un peu abandonné aux XVIIIe et XIXe siècle, le genre a retrouvé un regain d'intérêt chez les peintres contemporains.
Les vanités sont composées de symboles, dont les plus fréquents sont le crâne, (l'image de la mort), le sablier, la bougie (le temps qui passe, la vie qui se consumme), la rose (allégorie de la femme qui se fane), les plumes de paon (symbole de l'orgueil), les globes terrestres (vanité de l'attachement aux choses terrestres), les instruments de musique (la vanité de l'art), les livres (la vanité du savoir), les bijoux (la vanité de la coquetterie) , les coquillages (la vanité de l'amour, le coquillage étant souvent un symbole sexuel, l'un des attributs de Vénus, mais également la spirale, symbolisant le temps qui se déroule en s'amenuisant), les attributs du pouvoir, couronnes,

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