Bilan social individuel
Adopté par environ 60 % des grands groupes de l’Hexagone, le Bilan social individuel est un outil de communication permettant aux entreprises qui le souhaitent, de détailler le package de rémunération globale que perçoivent annuellement leurs salariés.
Kesako ?
Tout droit venu des pays anglo-saxons, le Bilan social individuel (BSI) est un document de plus en plus répandu dans les entreprises françaises. Il est remis individuellement à chaque salarié, généralement lors de l’entretien annuel.
Il fait état, par écrit, de l’ensemble du package de rémunération globale reçu au titre de l’année écoulée : salaire de base, rémunérations variables, primes, participations à l’intéressement, dispositifs d’épargne salariale, stocks options, couvertures santé et prévoyance, actions de formation, temps de télétravail, voitures de fonction, tickets restaurant…
Le dernier baromètre de la société Add’if dévoile qu’en 2011, 89 % des entreprises évoquent, dans leur BSI, les primes de transport, 76 % leurs actions logement, 58 % le compte épargne temps et 20 % les crèches d’entreprises.
Ce document, qui n’a pour l’heure aucun caractère obligatoire, peut prendre plusieurs formes : livret, clé USB, ou encore fichier au format électronique.
Quel objectif ?
Au sein d’un grand groupe, le BSI est généralement initié par la direction des ressources humaines, des relations sociales ou des rémunérations.
Il a pour première vertu de faire comprendre aux collaborateurs que leur rémunération ne se limite pas au salaire net inscrit sur leur fiche de paie. Il permet notamment de valoriser certains avantages sociaux rarement considérés comme des éléments de rétribution aux yeux des salariés.
Pour les entreprises, la transparence n’est pas le seul objectif de la mise en œuvre du BSI. Alors qu’en période de crise économique, les enveloppes destinées aux augmentations ont tendance à être revues à la baisse, les responsables RH espèrent que les salariés