Booz endormi (hugo) commentaire (7 dernières strophes)
La première strophe n'est composée que d'une unique phrase, Cet effet de longueur contribue à l'impression de calme, de repos mais aussi de solennité que l'on retrouvera jusqu'à la fin du poème. A cela s'ajoute la présence de deux termes appartenant au champs lexical du sommeil ( « sommeillait » vers 61 , « couchée » vers 62 ) qui rappellent cette impression, avant que ne survienne la rupture au dernier vers de la strophe (vers 64) où est mentionné le « réveil ». Le premier vers est divisé en deux hémistiches bien distincts. Le premier insiste sur le sommeil de Booz plus que sur lui : son prénom n'est pas mentionné, et le pronom personnel « il » s'efface entre le mot « pendant », qui met l'accent sur la durée, et « sommeillait », de deux syllabes plus long. Le deuxième hémistiche, lui, est consacré à l'arrivée de Ruth, ou plus précisément, au