Bougainville commentaire
Un monde où la vie est simple :
Diderot insiste fortement sur l'absence de superflu à la fin de cet extrait : " Tout ce qui est (…) possédons ", " lorsque nous avons faim (…) vêtir " (l.38). Ils revendiquent un minimum qui rend la vie facile : le bien être et le repos sont mis en éloge : " laisse nous nous reposer ".
III. La force oratoire du texte :
Le discours est divisé en deux paragraphes :
Dans le premier, le discours s'adresse aux Tahitiens et dans le second, il s'adresse directement au navigateur Bougainville.
Dans la première partie de ce discours on remarque qu'il y a un jeu d'opposition entre " vous " et " eux " : " un jour vous les connaîtrez mieux ", " aussi malheureux qu'eux ", " vous servirez sous eux " et en face " ils " désignent les " hommes ambitieux et méchants ".
Puis dans le second paragraphe le pronom " nous " désigne le vieillard et les Tahitiens et le pronom " tu " désigne le chef de ces " brigands ". Ces deux pronoms s'opposent : " Et toi, chef des brigands qui t'obéissent " ? " nous sommes innocents " ; " nous sommes heureux " ? " tu ne peux nuire à notre bonheur "… Cette opposition marque leur style de vie. Il y a une interpellation de la personne par ce jeu d'interpellations.
Symétries et chiasmes :
" elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs " (l.20). La structure en chiasme permet de souligner une fois de plus l'opposition entre ces deux peuples que tout oppose. La symétrie cherche à renforcer l'hypothèse inversée : le vieillard met les Européens à la place des Tahitiens. Il utilise également des questions oratoires à la fin de cet extrait, dont la réponse : à partir