BrodeckCamp Analyse
Problématique : comment l'atrocité du camp est il décrit dans cet extrait ?
I- 1) le cadre
-comparaison du portail de couleurs vives (l.3) à un parc d'agrément → étonnant car c'est contradictoire avec la représentation des camps de concentration.
-termes mélioratifs: « joliment ouvragé » « pimpant »
& sensations visuelles douces « rose » « vert » → contraste avec image sinistre des camps. Cadre qui ressemble à un univers irréaliste/féerique/merveilleux. Ressemble presque à un décor, impression tt est faux.
-Adj « droits et raides » Gardes font penser à des marionnettes, ou des soldats pour les petits, de plomb. → univers enfantin.
-Le crochet « gros crochet brillant » sensation visuelle taille et aspect brillant. Saute aux yeux. Vient briser la féerie, il est L'INTRU. La réalité barbare du camp. Comparaison « semblable à un crochet de boucherie auquel on suspend des bœufs entiers » (l.8) → animalisation et déshumanisation des prisonniers.
2)la scène du pendu :
- comparaison : « semblable a un crochet de boucherie » pendu assimilé à un animal de boucherie→ pejoratif
-énumération du corps du pendu : « la corde autour du cou », « les yeux grands ouverts et sortis des orbites », « la langue épaisse », détails morbides et utilisation de termes médicaux → montre leur état dégradé, il paraît déformé, presque inhumain.
-utilisation du pluriel : « des bœufs » → disproportion par rapport a la phrase suivante « un pauvre gars » qui accentue la cruauté de cet objet symbolique. (le crochet)
-l'italique « ich bin nichts » qui signifie « je ne suis rien » dans leur dialecte → déshumanisation du pendu, pour valoriser les gardes.
-la symbolique des corneilles : « 3corneilles patientaient non loin de lui » le chiffre «3» renvoi à une valeur symbolique fatidique . Et aux 3 gorgones de la mythologie.
→ accentue l'idée de fatalité
3) Le cérémonial :
-le connecteur temporel « tous les jours » et l'utilisation de